Un syndicaliste à chiffré à 500 millions d’euros le financement recherché par la compagnie aérienne Alitalia, qui serait proche du dépôt de bilan. Alors que les négociations se poursuivaient à Rome le 9 octobre 2013 pour trouver une solution aux problèmes d’argent de la compagnie nationale italienne, Claudio Tarlazzi (fédération des transports de l'UIL) a affirmé selon Le Figaro qu’Alitalia avait chiffré au demi-milliard d’euros le prix de sa survie. Selon lui, elle envisagerait l’ouverture d’une ligne de crédit de 200 millions, et surtout une augmentation de capital de 300 millions y compris les 100 déjà discutés – et rejetés par l’actionnaire Air France – KLM. Cette augmentation de capital serait souscrite pour moitié par les actionnaires et pour moitié par un investisseur public selon le syndicaliste, qui ajoute qu’un précédent prêt de 95 millions d’euros accordé par les actionnaires « ne sera pas remboursé ». Le conseil d’administration d’Alitalia doit se réunir de nouveau ce jeudi, mais peu s’attendent à l’annonce d’un plan de sauvetage dès aujourd’hui. D’ici la prochaine assemblée générale convoquée lundi prochain, la compagnie doit faire face à deux autres obstacles : la menace d’ENI de ne plus la fournir en carburant dès ce weekend, faute de remboursement de a dette de plus de 30 millions d’euros, et la rencontre aujourd’hui avec l’autorité de l’aviation civile italienne (ENAC) qui pourrait la placer sous surveillance et remettre en cause sa licence d’opération.