Des plongeurs ont remonté hier après-midi des eaux du Mékong une partie du fuselage de l’ATR 72-600 de Lao Airlines qui s’était écrasé mercredi près de Paksé, tuant les 49 personnes à bord, mais ils n’ont retrouvé ni nouveau corps ni les boîtes noires. Une section d’environ 10 mètres de long, apparemment le milieu du fuselage, a été récupérée le 22 octobre 2013 par les équipes de secours, le logo de la compagnie aérienne laotienne et le numéro d’immatriculation de l’appareil étant immédiatement peint en noir selon le Bangkok Post. Aucun corps n’était encore dedans, et les enregistreurs de vol dont la localisation avait été confirmée la veille n’ont pas été récupérés. « Ils seraient plus faciles à remonter à la surface si ils étaient restés attachés à l’arrière du fuselage », a expliqué le directeur de l’aviation civile laotienne Yakua Lopangkao, « mais nous poursuivons les recherches » - leur batterie permettant l’émission de signaux pendant au moins un mois. Le vol de Lao Airlines du 16 octobre entre Vientiane et Paksé transportait seize passagers Laotiens, sept Français, six Australiens, cinq Thaïlandais, trois Sud-Coréens, deux Vietnamiens, un Américain, un Chinois, un Canadien, un Malaisien et un Taïwanais, et cinq membres d'équipage dont le commandant de bord cambodgien. 26 des 43 corps retrouvés ont été identifies et retournés à leurs familles, ont annoncé hier les autorités. Des premiers dédommagements ont d’autre part été versés selon le Vientiane Times : Lao Airlines a versé environ 2000 euros et sa compagnie d’assurance Willis 5000 dollars aux familles de chaque victime, afin de couvrir les frais de funérailles. Des sommes qui ne préjugent en rien des futurs versements au titre des compensations, qui seront « en règle avec les standards internationaux », a assuré le vice-président de la compagnie Somsamay Visounnalath.