La low cost américaine Spirit Airlines s'est payée une autre personnalité dans l'une de ses publicités en moquant Rob Ford, le sulfureux maire de Toronto qui a récemment avoué avoir fumé du crack, une drogue à base de cocaïne. Connue pour ses publicités opportunistes au goût sulfureux, Spirit Airlines s’est cette fois-ci moquée dans l’une de ses publicités du maire de la ville canadienne de Toronto. Le visuel se dévoile avec une invitation à découvrir la région de Toronto pour moins de 30 dollars l’aller simple comme il se doit pour une campagnie low cost. Mais à côté, on distingue un  imposant profil en contre jour, très reconnaissable puisque c'est celui du controversé maire de Toronto Rob Ford, avec l’inscription en gros caractères « Nous (à Spirit Airlines) ne fumons pas de crack ». La phrase assassine fait référence au maire de Toronto récemment empêtré dans un scandale après qu’il a avoué avoir fumé du crack et probablement aussi avoir conduit en état d’ébriété. Ce dernier vient d’ailleurs de se voir retirer une partie de ses pouvoirs. La compagnie aérienne low cost est coutumière des provocations dans ses publicités. Elle a notamment raillé Tiger Woods, le joueur de golf qui a défrayé la chronique par ses infidélités conjugales, l’acteur-scénariste et producteur américain Charlie Sheen - les autorités policières l’avaient retrouvé  nu et ivre mort dans sa chambre d'hôtel en compagnie d'une call-girl un jour en octobre 2010 -, Rob Blagojevich, homme politique américain purgeant actuellement une peine de prison de 14 ans pour fraude et corruption – il a entre autres tenté de vendre le siège vacant de l'ancien sénateur Barack Obama, après que ce dernier a été élu président des Etats-Unis - ou encore Arnold Schwarzenegger, après qu’il fut soupçonné d’avoir eu un enfant avec une de ses employées. Dans une autre de ses publicités, Spirit Airlines avait mis en scène un espion avec quatre filles en tenue légère derrière lui, la scène faisant référence à des révélations indiquant que des membres des services secrets américains avaient eu des relations avec au moins vingt filles  dans des chambres d’hôtel, et ce juste avant l’arrivée du président Barack Obama lors d’un sommet en Amérique latine. Le scandale avait mis dans l'embarras le président américain qui avait dû se séparer de trois de ses agents. En Europe, Ryanair, autre low cost, s’est aussi fait remarquée dans le passé par des publicités moqueuses mettant par exemple en scène le pape Benoit XVI, pensant qu’il aurait dû voyager avec Ryanair pour économiser de l’argent, ou encore Nicolas Sarkozy et Carla Bruni pensant faire venir les invités à leur mariage sur des vols de Ryanair. Mais la low cost avait dans ce dernier cas été condamnée à une amende de 60 000 euros au bénéfice de Carla Bruni.