La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera au printemps 10 nouvelles liaisons depuis sa nouvelle base de Bruxelles, et vise déjà des opérations à Amsterdam – Schiphol. La spécialiste irlandaise du vol pas cher a confirmé le 27 novembre 2013 son arrivée en force dans les grands aéroports. Après l’annonce d’une base à l’aéroport de Rome – Fiumicino, le PDG Michael O’Leary a précisé que sa 62e base à Bruxelles – Zaventem accueillera quatre Boeing 737-800 dès février 2014, les 10 nouveautés devant apporter 1,5 millions de passagers par an avec 196 vols par semaine. Alicante sera desservie depuis la capitale belge à raison de deux vols quotidiens, Barcelone six fois par jour,  Ibiza deux, Lisbonne quatre, Malaga deux, Palma de Majorque deux, Porto deux, Rome quatre, Valence deux et Venise deux. Lors de sa conférence de presse à Bruxelles, Michael O’Leary s’est dit « ravi de pouvoir ouvrier une deuxième base en Belgique en plus de celle de Charleroi », avec des routes « idéales pour les voyageurs d’affaires comme pour les familles à la recherche d’escapades pendant l’été 2014 ». Il a aussi souligné n’avoir pris contact que mercredi avec le gestionnaire de Zaventem Brussels Airport, l’obtention de créneaux de vol n’ayant pas posé de problème puisque « l’aéroport est de toute façon à moitié vide ». Bruxelles accueillera ainsi sa « première vraie low cost », a-t-il ajouté sans nommer les concurrentes à bas coûts déjà présentes sur les nouvelles routes, Vueling ou Jetairfly (easyJet n’opère pas vers ses destinations).  Elle y sera également en concurrence directe avec Brussels Airlines (« une compagnie trop petite pour s’en préoccuper ») et Thomas Cook Belgium, plus TAP Portugal dans le cas de Porto et Alitalia dans le cas de Rome. Le PDG a également précisé le sort réservé à l’aéroport de Charleroi, où Ryanair continuera de développer sa présence avec des prix inférieurs à ceux de Zaventem, et une attention particulière portée à l’Europe du nord. Quant à Amsterdam – Schiphol, il y annonce une arrivée dans les cinq ans et l’ouverture de discussions, ce que le gestionnaire de l’aéroport néerlandais a nié – même si l’autorité nationale Airport Coordination Netherlands a confirmé qu’une demande de créneaux de vol avait été déposée par la low cost.