La compagnie TransAsia Airways a dévoilé le nom de sa future filiale low cost, V Air, Wei Hang en chinois ou « formidable compagnie aérienne ». Choisi parmi 8000 réponses à un concours, le nom révélé le 23 janvier 2013 par la compagnie taïwanaise pour sa filiale spécialisée dans le vol pas cher peut aussi signifier « voyage, vision, éclatant (vivid) ou victoire », des mots qui « symbolisent l’énergie positive nécessaire à une nouvelle compagnie » et « aident le public à accepter » la nouvelle venue. Les deux vainqueurs du concours vont d’ailleurs pouvoir voyager gratuitement sur la low cost pendant dix ans. Pas encore de logo en revanche, mais on sait que V Air disposera d’un capital de départ de 100 millions de dollars et d’une flotte de deux ou trois Airbus A320 ou A321 pris en leasing. Les opérations sont censées débuter avant la fin de l’année, vers des destinations à moins de cinq heures de sa base à l’aéroport de Taipei. La course pour le titre de première low cost taïwanaise est donc engagée entre TransAsia et la compagnie nationale China Airlines, qui annonçait en décembre le lancement pour le troisième trimestre 2014 de sa propre filiale, Tigerair Taiwan (en coentreprise avec la spécialiste singapourienne du vol pas cher Tigerair). Avec le même objectif, contrer l’explosion des low cost, qui représentent désormais un quart du trafic en Asie – Pacifique. Taïwan accueille déjà une douzaine de low cost étrangères, parmi lesquelles AirAsia, la philippine Cebu Pacific, la japonaise Peach ou la sud-coréenne T’Way ; si elles ne représentaient que moins de 4% de parts de marché en 2012, cette proportion a grimpé à 5,9% l’année dernière selon les statistiques de l’aviation civile taïwanaise (2,3 millions de voyageurs). La grande rivale de China Airlines, Eva Air, a de son côté annoncé ne pas avoir l’intention d’entrer dans la course.