L’autorité fédérale de l’aviation américaine (FAA) à ordonné à toutes les compagnies aériennes d’inspecter leurs Boeing 767, un problème de rivets pouvant entrainer le blocage des stabilisateurs horizontaux et une « perte de contrôle » de l’avion. Pas d’interdiction de vol comme ce fut le cas pour les 787 Dreamliner, ou même d’urgence : les utilisateurs du 767 ont six ans pour mener à bien les inspections approfondies, selon la directive d’air worthiness publiée le 27 janvier 2014 par la FAA, le remplacement des pièces fautives étant évalué à 510 dollars en coût du travail, hors pièces (le coût de l’inspection étant lui-même beaucoup plus élevé). Mais il s’agit tout de même d’empêcher la reproduction de problèmes découverts il y a treize ans, les rivets fautifs pouvant « entrainer des pannes ou le coincement des stabilisateurs, et donc provoquer une inclinaison involontaire de l’avion et sa perte de contrôle ». Une possibilité qui n’a jamais été vécue par les 767. Comme d’habitude, la directive ne concerne que les avions enregistrés aux Etats-Unis, soit environ 415 appareils. Mais ses homologues, en particulier l’AESA européenne, suivent en général les instructions de la FAA – et réciproquement. Mis en service il y a plus de trois décennies et premier avion à dépasser le cap des 1000 livraisons, le 767 est utilisé par plus de 70 clients de par le monde. Un seul a pour l’instant réagi, United Airlines expliquant que les mesures temporaires mises en place par Boeing depuis longtemps sont largement suffisantes…