La grève lancée par plusieurs syndicats du contrôle aérien va perturber le trafic ce jeudi, principalement depuis et vers les trois aéroports autour de Paris où la DGAC a demandé aux compagnies aériennes d’annuler 20% de leur programme de vol. Suite à l’arrêt de travail décrété ce 30 janvier 2013 par les syndicats Union Syndicale Aviation Civile-CGT (USAC-CGT), Syndicat des Personnels de l’Aviation Civile-CFDT (SPAC-CFDT) et Syndicat National de la Navigation Aérienne-Force Ouvrière (SNNA-FO), les aéroports de Charles de Gaulle, Orly et Beauvais affichent environ 150 annulations au départ ce matin, vers la province ainsi que vers l’étranger. Nice, Lyon, Toulouse ou Marseille sont sans surprise particulièrement affectés. Air France prévoit d'acheminer l'intégralité de ses clients sur le réseau long-courrier (des retards sont cependant à prévoir), le réseau court et moyen-courrier devant être surtout impacté à Orly. La low cost easyJet a annulé 7 départs à CDG et 5 à Orly, tandis que Ryanair a supprimé 78 vols en Europe dont 23 vers et depuis Beauvais, mais aussi des départs à Carcassonne, Montpellier, St Etienne, Bordeaux ou Dole. Aigle Azur a annulé deux rotations aujourd’hui, entre Orly et Alger (ZI223/224) et Moscou (ZI515/516), Vueling en a fait de même pour six (dont quatre à Orly, vers Barcelone, Rome ou Casablanca). Parmi les autres compagnies affectées par la grève à Roissy, on peut citer Lufthansa, Alitalia, CityJet, Luxair, Flybe, Aer Lingus, Swiss, Finnair, Air Europa ou Aeroflot. A Orly, des vols ont aussi été supprimés par HOP!, CityJet, Royal Air Maroc (vers Casablanca), Alitalia, British Airways, Flybe, Iberia ou Openskies. A Beauvais, le site de l’aéroport affichait ce jeudi matin une seule annulation de Wizz Air, en provenance de Wroclaw, en plus de celles de Ryanair. De nouvelles annulations pourraient encore être ajoutées en cours de journée, et toutes les compagnies rappellent aux passagers de consulter l’état de leur vol régulièrement. Rappelons que les revendications des contrôleurs portent sur le projet de modification du règlement européen Ciel unique, la Commission européenne étant accusée de vouloir baisser excessivement les coûts des services de navigation aérienne