La compagnie aérienne Kenya Airways a modifié l’introduction à Nairobi de son premier Boeing 787-8 Dreamliner, qui sera déployé dès la fin avril tous les jours vers Johannesburg et Mombasa. Pas d’utilisation vers Dar Es Salaam comme prévu, mais à compter du 21 avril 2014 la compagnie nationale kenyane opère le Dreamliner tous les jours sur deux routes au départ de l’aéroport de Nairobi-Jomo Kenyatta : il s’envolera vers Johannesburg à 8h00 (arrivée 11h45) et repartira d’Afrique du Sud à 14h15 (arrivée 19h25), en concurrence avec les vols de South African Airways. Pas de répit pour l’avion puisque la deuxième rotation du jour quittera Nairobi à 21h55 pour arriver à Mombasa une heure plus tard, le vol retour partant le lendemain à 1h25 pour se poser à 2h25. Kenya Airways est en concurrence sur cet axe avec deux low cost, sa propre filiale Jambo Jet, et Fly540. La compagnie de l’alliance SkyTeam doit recevoir le 4 avril son premier Dreamliner sur neuf commandés plus quatre options, puis quatre autres d’ici la fin de l’année. Configuré pour accueillir 30 passagers en classe Affaires et 204 en Economie, il sera ôté des deux routes inaugurales et envoyé le 1er juin vers Paris-Charles de Gaulle, avec départ tous les jours jusqu’au 11 septembre (sauf lundi en juin et dimanche en août), puis cinq fois par semaine ensuite. Il décollera de Nairobi à 22h45 pour arriver le lendemain à 6h20, et repartira de France à 10h55 pour atterrir à 20h30. Kenya Airways utilise habituellement un 767-300ER (20+196) sur cette route, sans concurrence mais en partage de codes avec Air France (et KLM via Amsterdam). Schiphol justement mais aussi Pékin sont les probables futures destinations du Dreamliner, a déclaré le PDG Titus Naikuni, qui attend d’autre part pour le mois de mai un deuxième 777-300ER (trois commandés). A noter qu’après avoir annoncé son retour à Zanzibar en juin prochain, Kenya Airways continue de renforcer son réseau en Tanzanie : elle va ajouter dès le 30 mars une cinquième rotation quotidienne entre Nairobi et Dar es Salaam, et passer de cinq à sept vols par semaine vers Kilimandjaro.