La compagnie aérienne low cost Skymark Airlines a laissé à ses hôtesses de l’air le choix de ne pas porter le nouvel uniforme, créé spécialement pour le vol inaugural de son Airbus A330-300, après la tempête médiatique déclenchée par la longueur très limitée des robes. Le président de la spécialiste japonaise du vol pas cher Shinichi Nishikubo a dû se justifier le 11 mars 2013 après que le syndicat du personnel navigant commercial a dénoncé la nouvelle et très minirobe bleue, qui « ne convient pas à l’exercice de leur métier incluant des accroupissements ou des étirements vers le haut ». Il faut dire que l’uniforme, créé pour le vol inaugural de l’A330 le mois prochain entre l’aéroport de Tokyo-Haneda et Fukuoka, et qui devrait être porté pendant six mois, dévoile largement les cuisses des hôtesses. De quoi pousser le syndicat à mettre en avant l’article 73-3 du code de l’aviation civile japonaise, qui précise l’interdiction d’actes mettant la sécurité du vol en danger dont le harcèlement sexuel », et accuse Skymark Airlines de « traiter les femmes comme des produits ». Les hôtesses de l’air de la low cost ont précisé leur craintes, allant des mains baladeuses aux passagers les regardant (ou les photographiant) au point de ne plus pouvoir assurer leur mission correctement. Il faut rappeler que Skymark Airlines n’en est pas à son premier faux-pas, ayant recommandé il y a deux ans à ses PNC de ne pas aider les passagers à ranger leurs bagages en cabine, de ne pas se sentir obligé de rester poli ou de ne pas enregistrer à  bord les plaintes de passagers – avant de se rétracter sous la pression du gouvernement japonais. Skymark Airlines vient de recevoir deux des dix A330 attendus, qui sont configurés pour accueillir 271 passagers en une classe et seront utilisés sur des routes intérieures. Elle attend également le premier de ses six A380 d’ici la fin de l’année. Air-journal_Skymark A330-300