Après l'Australie et la Chine, c'est au tour de la France de fournir des images satellite avec des débris suspects pouvant appartenir au Boeing disparu. "Ce matin, la Malaisie a reçu de nouvelles images de la part des autorités françaises montrant de possibles objets aux alentours du secteur sud", dans ce couloir aérien de l'Océan indien qu'aurait emprunté le Boeing B777-200 de Malaysia Airlines après sa disparition des radars le 8 mars dernier, a indiqué ce dimanche le ministère malaisien des Transports. Sur ces images prises donc par un satellite français, on voit "ce qui ressemble à des objets à proximité du couloir sud". Des objets flottants avaient déjà été détectés par un satellite australien et un satellite chinois les 16 et 18 mars entre la pointe sud-ouest de l'Australie et l'Antarctique, une vaste zone dans laquelle se concentrent les recherches par air et par mer, à environ 2500 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth, pour retrouver le Boeing disparu avec 239 personnes à bord. Une véritable armada, des avions de surveillance maritime, des hélicoptères et des navires de guerre fournis par une dizaine de pays (Australie, Chine, Etats-unis, Indonésie, Inde, Japon, Malaisie, Norvège, Nouvelle-Zélande, etc.) ratisse cette partie de l'Océan indien, l'objectif étant bien entendu de récupérer ces débris pour savoir s'ils appartiennent au Boeing disparu. Le premier ministre australien, Tony Abbott, a exprimé ce dimanche son "espoir croissant" de savoir ce qu'il était advenu du vol MH370. "Il est encore trop tôt pour être certain, mais de toute évidence nous avons maintenant des signes très crédibles et il y a un espoir croissant, pas plus qu'un espoir, que nous sommes proche de savoir ce qu'il est advenu de l'avion", a déclaré le premier ministre australien. La France, via son ministère des Affaires étrangères, a indiqué "avoir décidé de mobiliser des moyens satellitaires complémentaires afin de poursuivre la recherche sur la zone identifiée".