Le nouvel aéroport de Pékin dont la construction devrait débuter avant le mois de juillet 2014 devra nécessiter de re-localiser 11 villages situés dans le sud de la capitale. Selon une évaluation environnementale réalisée en février, onze villages situés aux abords du nouvel aéroport seront très fortement exposés aux bruits des réacteurs d’avions avec plus de 80 décibels et devront être déplacés. 24 autres villages subiront un niveau de bruit entre 75 et 80 décibels. Des mesures pour contrôler et améliorer cette ambiance sonore devront être prises pour 48 villages, écoles et centres de santé, la population étant invitée à faire part de leurs propres suggestions en la matière. Pour l’instant, les autorités chinoises n’ont pas fait part des mesures préconisées de leur côté pour diminuer l’impact sonore. Outre ces mesures sur le niveau sonore, les autorités ont promis une réduction des émissions de CO2 pour ces avions et l’utilisation de gaz naturel pour le chauffage des bâtiments. Le nouvel aéroport (six pistes pour les compagnies civiles plus une septième réservée aux avions militaires) aura une superficie de plus de 3 000 hectares se partageant entre le sud de la capitale (avec 1807 hectares) et la ville de Langfang, dans  la province du Hebei avec 1 225 hectares. Dès sa mise en service prévue en 2018, il pourra accueillir 70 millions de passagers, mais 130 millions de passagers à terme. L’actuel aéroport de Pékin est devenu le deuxième aéroport le plus fréquenté au monde avec 83,65 millions de personnes en 2013 (derrière celui d’Atlanta aux Etats-Unis).