Quatorze avions et neuf navires sont engagés vendredi matin dans les opérations de recherche du Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord. Au lendemain de la promesse de ne ménager aucun effort « pour donner aux familles de victimes les réponses dont elles ont besoin », faite par les Premiers ministres australien et malaisien, le Centre de coopération australien des agences (JACC) désormais en charge a renforcé les moyens déployés : dix avions militaires, quatre civils, et neuf bateaux parcourront ce 4 avril une zone de 217 000 km² dans l’Océan indien, à environ 1700 kilomètres au nord-ouest de Perth. En particulier, le HMAS Ocean Shield (équipé du Towed Pinger Locator) et le HMS Echo (qui dispose de moyens de recherche sous-marins) vont se concentrer sur une bande de 240 kilomètres de long, déterminée par l’analyse des pings reçus par des satellites suite à la disparition du vol MH370 des écrans du contrôle aérien. Mais la difficulté de la tâche a été illustrée hier par la fausse alerte du HMS Echo, ce qui aurait pu être un signal des boîtes noires n’étant probablement qu’une baleine – ou le bruit émis par d’autres navires. Quatre semaines après la disparition mystérieuse du Boeing de Malaysia Airlines, on ne dispose toujours d’aucun élément probant. D’où la conférence de presse des deux leaders politiques hier, Tony Abbott soulignant que la recherche était sans doute « la plus difficile de l’histoire de l’humanité » mais que l’Australie y consacrait tous les moyens à sa disposition. Son homologue Najib Razak a dit savoir que « les familles ne pourront pas commencer leur deuil tant que nous n’aurons pas retrouvé l’avion. Je ne peux imaginer ce qu'elles doivent vivre, mais je peux leur promettre que nous n'abandonnerons pas », avant d’ajouter que « nous voulons réconforter les familles et nous ne prendrons pas de repos jusqu'à ce que des réponses soient en effet trouvées ».