La Commission européenne a mis à jour hier sa liste noire des compagnies aériennes faisant l’objet d’interdiction ou de restrictions de vol en Europe, souhaitant la bienvenue aux transporteurs du Swaziland ou à la low cost Cebu Pacific entre autres, mais refusant en particulier de sortir Air Madagascar de l’annexe B. La mise à jour publiée le 10 avril 2014 contient peu de surprises : outres les compagnies du Swaziland et la spécialiste philippine du vol pas cher, la Commission a autorisé Air Astana augmenter son nombre de vols entre le Kazakhstan et l’Union européenne. Elle note aussi des progrès en Libye, qui maintient toutefois sa propre restriction des vols vers le vieux continent, ainsi que dans des pays dont les compagnies sont sur la liste noire tels que le Soudan, le Mozambique ou la Zambie. La liste noire compte toujours toutes les compagnies aériennes de 20 pays (Afghanistan, Angola, Bénin, République du Congo, République démocratique du Congo, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Gabon (sauf 3), Indonésie (sauf 5 dont Garuda, Mandala et Indonesia AirAsia), Kazakhstan (sauf Air Astana donc), Kirghizstan, Liberia, Népal, Philippines (sauf Cebu Pacific et Philippine Airlines), Sierra Leone et Sao Tomé-et-Principe, plus donc Mozambique, Soudan et Zambie), plus deux autres : Blue Wing Airlines (Suriname) et Meridian Airways (Ghana). Soit un total de 296 transporteurs interdits d’exercice en Europe. Dix autres compagnies continuent à faire l’objet de restrictions, pouvant desservir l’Europe à certaines conditions : Air Astana donc, Afrijet, Gabon Airlines, SN2AG (Gabon), Air Koryo (Corée du nord), Airlift International (Ghana), Air Service Comores, Iran Air, TAAG Angolan Airlines, et Air Madagascar. Une mauvaise nouvelle pour cette dernière, qui éparait bien sortir de l’annexe B mais devra donc continuer à desservir la France avec des avions loués… La liste complète est téléchargeable ici. La Commission a en outre mis en ligne sur son site un outil de recherche rapide, afin que les passagers puissent savoir immédiatement le statut de la compagnie aérienne qu’ils vont utiliser.