Aucun nouveau signal n’a été enregistré depuis six jours, mais les opérations de recherche ont repris lundi pour tenter de localiser le Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines disparu le 8 mars avec 239 personnes, avec à la clé un premier déploiement de robot sous-marin. Selon le communiqué quotidien du Centre de coopération australien des agences (JACC), en charge des recherches dans l’Océan indien, 12 avions et 15 navires participent ce 14 avril 2014 aux recherches, sur une surface de 47 664 km² centrée à environ 2200 km de Perth. Mais c’est sur une zone bien plus étroite d’environ 1000 km² qui sera examinée par l’ADV Ocean Shield, qui avait « entendu » les derniers signaux provenant vraisemblablement d’un enregistreur de vol grâce à son Towed Pinger Locator : le navire déploiera aujourd’hui pour la première fois le robot sous-marin Bluefin 21 de l’US Navy, capable de plonger à 4500 mètres de profondeur pendant une vingtaine d’heures. Grâce à ses sonars, le Bluefin 21 est capable de créer une carte précise des fonds marins, et donc des débris qui s’y trouveraient. Le directeur du JACC Angus Houston appelle toutefois à la prudence quant aux résultats des recherches sous-marine, tout comme sur la nappe de carburant repérée dans la zone de recherche : des analyses sont en cours pour déterminer s’il s’agit de carburant d’avion. Le HMS Echo, désormais dans la même zone, et des P-3 Orion vont toutefois continuer à essayer de repérer des signaux acoustiques, même s’il semble désormais probable que les batteries des boîtes noires sont épuisées, 38 jours après la disparition du vol MH370. Une quasi-certitude qui devrait pousser selon le quotidien Economic Times la Chine à envoyer sur place son propre submersible de recherche Jiaolong (Dragon des Mers), capable d’emporter trois personnes et qui était descendu à 7000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes en 2012.