La compagnie aérienne low cost FastJet va restructurer les opérations de sa filiale Fly540 en Angola et au Ghana, qui opère toujours sur le modèle des compagnies traditionnelles et continue à perdre de l’argent. Dans un communiqué du 29 avril 2014, la spécialiste tanzanienne du vol pas cher, lancée en 2012 par le fondateur d’easyJet Sir Stelios Haji-Ioannou, explique vouloir « accroître la valeur pour ses actionnaires » en retirant de la flotte de Fly540 ses deux ATR, qui seront revendus. Du coup, Fly540 est contrainte de suspendre ses opérations à l’aéroport de Luanda où elle dessert cinq villes, en attendant le retour de deux avions pris en leasing mais partis en révision. Les passagers de Fly540 à Accra ont un peu plus de chance, puisqu’il reste à Fly540 un appareil pris en leasing pour relier la capitale à Kumasi. Selon le PDG de FastJet Ed Winters, la décision a été prise suite à une étude détaillée du potentiel de Fly540 dans ces deux pays : l’Angola et le Ghana « présentent des opportunités très significatives à long-terme pour le modèle low cost » de la compagnie, mais FastJet préfère se concentrer à court-terme sur l’Afrique de l’est et du sud « via l’établissement de bases en Zambie, au Kenya et en Afrique du Sud ». Luanda et Accra restent néanmoins « une partie importante des plans à long terme, l’objectif global étant de créer un réseau low cost panafricain », ajoute-t-il. Les détails de la restructuration seront diffusés plus tard, explique FastJet qui rappelle qu’elle a « hérité » de Fly540. Malgré son ambition panafricaine, FastJet ne propose pour l’instant que six destinations en plus de sa base à l’aéroport de Dar es Salaam : Kilimandjaro, Mbeya et Mwanza en Tanzanie, Lusaka en Zambie et Johannesburg en Afrique du Sud. Les vols vers Zanzibar ne sont plus proposés en ligne.