Philippine Airlines a confirmé qu’elle retirait progressivement 20 de ses avions  vieillissants, en premier desquels les 747-400 (et probablement les A340-300). Une étape qui la rapproche d’une commande longtemps suspectée auprès de Boeing, après la méga commande en 2012 auprès d’Airbus. Depuis l’entrée dans son capital en 2012 de San Miguel Corporation, l’un de plus grands conglomérats philippins, Philippine Airlines (PAL) a de grandes ambitions pour contrer la low cost du pays Cebu Pacific. Elle prévoyait d’acheter 100 nouveaux jets d’ici 5 à sept ans suite à l’entrée dans son capital en avril 2012 à hauteur de 49 % de San Miguel Corporation. En août 2012, elle confirmait en passant une belle commande de 54 avions auprès d’Airbus (10 A330-300 et 44 A321) livrables à partir de 2014. Mais l’avionneur devait selon des sources proches du dossier délaisser cette fois Airbus au profit de Boeing avec  les 777 existants, les futurs  777-X (à l’horizon 2020) ou des Dreamliner. La flotte de Philippine Airlines, composée aujourd’hui de 58 avions (16 avions de la famille A320, 16 A330-300, 9 A340-300, 4 B747-400 et six B777-300ER) devrait atteindre, au terme de son projet de développement, 140 avions. Elle prévoyait aussi de construire son propre aéroport à Manille afin de se désengorger du trafic de celui de l'aéroport international Ninoy Aquino, mais ce projet reste encore à ce jour dans les cartons. On rappellera que Philippine Airlines a effectué le 4 novembre dernier son grand retour en Europe après 15 ans d’absence – et quatre mois après sa sortie de liste noire, avec le lancement de cinq rotations hebdomadaires vers Londres – Heathrow. Paris, Rome et Amsterdam figurent parmi la liste des destinations envisagées par PAL. De même, elle opère désormais 26 vols hebdomadaires vers les Etats-Unis (Los Angeles, San Francisco, Honolulu et Guam). New York et Chicago sont également dans son viseur dès cette année 2014, d'où son besoin d'avions long-courriers performants.