La compagnie aérienne Gulf Air relance aujourd’hui sa route entre le Bahreïn et Athènes, plus de deux ans après l’avoir abandonnée en raison de difficultés financières. A partir de ce 16 juin 2014, la compagnie nationale propose quatre vols par semaine entre sa base à Manama et l’aéroport de la capitale grecque, opérés en Airbus A320ER pouvant accueillir 14 passagers en sièges-lits de classe Affaires et 96 en Economie. Les vols du lundi, mercredi, jeudi et dimanche décolleront à 11h40 pour arriver à 16h20, et repartiront d’Athènes à 17h05 pour atterrir à 21h05. Pas de concurrence directe pour Gulf Air, mais Aegean Airlines s’est envolée fin mai vers Abou Dhabi, tandis qu’Emirates Airlines, Etihad Airways, Qatar Airways se posent également à Athènes. Ce retour en Grèce « renforce la stratégie de Gulf Air de renforcer son réseau vers des destinations-clés et proposer des liaisons stratégiques pour le voyage d’affaire comme le tourisme », explique un communiqué. Qui rappelle la « décision difficile » prise en mars 2012 de stopper la desserte d’Athènes (ainsi que celles de Genève, Milan, Kuala Lumpur, Damas et Entebbe), alors que la compagnie était en proie à une situation financière inconfortable. Mais cette situation s’est retournée depuis, Gulf Air enregistrant en 2013 ses meilleurs résultats financiers depuis des années, sa restructuration ayant entrainé notamment une diminution des pertes de 52%, une réduction de 28% des coûts et une hausse du yield de 14% - grâce entre autres à un prêt de 492 millions de dollars par le gouvernement du Bahreïn, et le limogeage de 27% de ses employés (plus la mise en retraite de 14 avions trop âgés). Le réseau de Gulf Air compte aujourd’hui 39 villes dans 22 pays sur trois continents, dont Paris-CDG.