Paris : voies réservées bus/taxi depuis les aéroports

Publié le 16 juin 2014 à 07h00 par François Duclos

4 commentaires

Des voies réservées aux transports publics seront mis en service dès l’année prochaine autour de Paris, en particulier sur les autoroutes reliant les aéroports Charles de Gaulle et Orly à la capitale. Le Syndicat des Transports d'Île-de-France (STIF) et le ministère des Transports ont retenu onze grands axes franciliens où, dans le sens province-Paris, des voies seront réservées aux bus, aux taxis et à plus long terme au covoiturage à partir de l’année prochaine. La carte mise en ligne le 15 juin 2014 sur le site de la Mairie de Paris montre le premier axe concerné : l’autoroute A1 entre CDG et la capitale, la voie réservée couvrant initialement le tronçon La Courneuve – boulevard périphérique. Au deuxième trimestre 2015, ce sera au tour de l’A6 entre Centre Essonne, Orly et Paris (entre bretelle A86 et périphérique). L’objectif est bien sûr d’améliorer les temps de transport entre les deux aéroports et la capitale, principalement aux heures de pointe, et même les « garantir » dans la mesure du possible. D’ici 2020, la mesure sera progressivement étendue aux autoroutes A3 (porte de Bagnolet), A10 (entre Massy et les Ulis), A12 (entre N12 et A13) ainsi que sur la nationale N104 (entre Val d’Orge et Evry) et la N118 (entre Saclay, Vélizy et le Pont de Sèvres). Pour ces axes, à l’exception de l’A10, les bandes d’arrêt d’urgence pourront être utilisées aux heures de pointe par les bus et taxis, afin de fluidifier la circulation aux heures de pointe pendant les travaux d’aménagement.

Vous avez apprécié l’article ?
Soutenez-nous, faites un don !

Nous soutenir

Commentaire(s)

allons a commenté :

16 juin 2014 - 8 h 01 min

Quid de la pénurie de taxi dans Paris intra muros ?….

Répondre
Pierreantoine a commenté :

16 juin 2014 - 8 h 11 min

L’économie du pays, à l’égal de ses grands voisins a été fondée sur l’automobile ( matières premières, transformation, infrastructures, développement)
Cinquante ans plus tard, le modèle continue de prévaloir, sans que quiconque l’ait mis en cause. Logiquement, en l’absence d’investissements majeurs dans l’infrastructure vieillissante et pensée dans les années 60/70, la saturation du réseau en montre les faiblesses.
Il est donc tout aussi logique que nos éminences, tous bords confondus, en l’absence de projet digne de leur mandat optent pour un système dont l’absence d’efficacité, même à court terme est connue et hélas déjà vérifiée dans d’autres villes.
Faut il simplement ajouter que nos édiles sont tous chauffeurés ?
Qui était cette femme qui proposait de la brioche à ceux qui manquaient de pain ?

Répondre
Al27 a commenté :

16 juin 2014 - 9 h 37 min

Au lieu de créer de nouvelles infrastructures on bricole. Le système D a de l’avenir dans notre pays. Nos soit disants élites ont de l’avenir dans ce pays c’est certaintement pas avec la boîte à outil de hollande que l’on va faire disparaître les embouteillages. Toujours aussi médiocres nos dirigeants de pacotille.

Répondre
Just Biou a commenté :

17 juin 2014 - 10 h 22 min

Ah oui, la dame qui proposait de la brioche à ceux qui manquaient de pain ! Son mari était bricoleur, passionné par la serrurerie.
Notre République a aussi ses bricoleurs. Grâce à cette avancée géniale on va trouver une prétexte pour retarder de 2 ou 3 ans le Roissy-Express. Comme il n’y a plus de sous dans les caisses, quelques années de retard c’est toujours ça de gagné.

Répondre