Différents prêts octroyés par différents Etats à leurs compagnies aériennes dans le cadre d’un plan de restructuration, n’ont pas été jugées illégaux, a indiqué l’Union Européenne. Sous le coup d'enquêtes de la Commission européenne sur la légalité d’aides d’Etat entraînant d’éventuelles distorsions de concurrence, les trois compagnies airBaltic, SAS Scandinavian Airlines et Adria Airways ne sont plus dans le viseur de l’Union européenne (UE). SAS Scandinavian Airlines, qui s’était vu accorder un prêt de 400 millions d’euros en 2012 par les gouvernements de Suède, du Danemark et de Norvège, a mis en place un robuste plan de restructuration pour sauver sa compagnie aérienne, sous pression avec la concurrence de plus en plus féroce des low cost. L’UE, a consiédéré qu’AirBaltic, sous enquête depuis novembre 2012, avait bien bénéficié pour 95 millions d’euros d’aides d’Etat, mais qu'airBaltic avait bien élaboré et mis en œuvre un plan de restructuration de grande envergure, ce qui a compensé les effets de distorsion de concurrence, en cessant les liaisons rentables, en remettant sur le marché des créneaux horaires dans les aéroports très fréquentés ou en réduisant sa flotte 34 à 25 avions, lui permettant de financer par elle-même 49% du coût de cette restructuration. De même pour Adria Airways, la Commission européenne a validé 15,2 millions d’euros d’aides à la restructuration reçue par Adria Airways entre 2007 et 2010 ainsi que 50 millions d’euros d’aides, considérées là encore comme aides d’Etat. Mais l’UE les a finalement validées car elle a considéré les actions menées pour supprimer les effets de distorsion de concurrence comme la suppression de lignes régulières ou de créneaux horaires.