Le bilan définitif et les premières images du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, sont tombées : les 118  passagers et membres d’équipage ont péri, dont 54 Français. L’épave ou plutôt les débris de l’appareil pulvérisé sont désormais localisés au sud-est de la ville de Gossi (à environ 100 km de Gao, à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso), mais aucune hypothèse y compris terroriste n’est pour l’instant écartée par le gouvernement français pour expliquer ce crash et sa subite disparition des radars 50 minutes après son décollage, même si celle des mauvaises conditions météorologiques semble tenir la corde, selon le gouvernement français. Rappelons que les pilotes du McDonnel MD83 affrêté à Swiftair, qui opérait ce vol entre Ouagadougou au Burkina Faso et Alger pour Air Algérie, avaient demandé à dévier de leur trajectoire en raison de la météo défavorable. Autorisation accordée mais ils n’auront pas eu le temps d’émettre de signal de détresse avant de disparaître des écrans radar. 54 Français, dont dix personnes d’une même famille (grand-père, ex-épouse, fils, belles-filles, petits-enfants) originaires de la région Rhône Alpes, sont décédés. Six Algériens, dont un pilote et un chef de cabine d'Air Algérie, se trouvaient dans l’avion. De son côté, la compagnie aérienne espagnole Swiftair a affirmé que les deux pilotes étaient « très expérimentés », « sous contrat à durée déterminée », et qu’ils avaient déjà réalisé à 5 reprises ce trajet Ouagadougou-Alger sur cet avion. L'enquête qui débute pour connaître les causes de l'accident associera les autorités et les enquêteurs de plusieurs pays concernés, a indiqué Paris.