Le Conseil d’administration d’Alitalia a approuvé une nouvelle augmentation de capital, cette fois-ci, de 200 à 250 millions d’euros. De nouveau, Air France-KLM a indiqué ne pas vouloir y participer, ce qui devrait encore diluer sa participation au sein de la compagnie italienne. Cette augmentation de capital a pour but de combler les pertes futures d’Alitalia avant que son accord de partenariat avec Etihad ne soit finalisé, la compagnie d’Abou Dhabi prévoyant d’acheter 49 % du capital d’Alitalia après qu’un accord a été trouvé sur les suppressions de postes et la restructuration de sa dette. Si Air France ne participera pas à cette augmentation de capital, elle voit « positivement » la venue d’Etihad. « Nous considérons l’investissement plutôt positivement surtout que nous avons l’impression que la volonté d’Etihad est de renforcer les partenariats que nous avons avec Alitalia, qui sont extrêmement fructueux, que ce soient les partenariats européens ou transatlantiques », déclarait vendredi 25 juillet Alexandre de Juniac, PDG d’Air France KLM. Le groupe franco-néerlandais, qui possédait 25 % d’Alitalia jusqu’en novembre de l’année dernière, avant vu une première fois sa participation se diluer à 7 % après une première augmentation de capital de 300 millions d’euros, une participation qui va encore se réduire comme une peau de chagrin, suite à cette deuxième augmentation. La venue d’Etihad dans le capital d’Alitalia, est considéré par tous les spécialistes, comme étant la dernière chance de survie pour le transporteur italien, qui accumule les années avec déficit depuis sa création en 1946, l’entreprise ayant été renflouée à plusieurs reprises par l'Etat avant d'être privatisée en 2008.