Le groupe LATAM Airlines, né de la fusion de LAN Airlines et TAM Brazilian Airlines, a vu son revenu passager et son trafic reculer le mois dernier, le coefficient d’occupation gagnant en revanche 1,6 point à 84,7%. Le groupe aérien leader d’Amérique Latine a publié le 11 août 2014 les évolutions chiffrées du trafic aérien en juillet, précisant que ses capacités étaient en recul de -3,2% le mois dernier. Le trafic en revenu passager kilomètre recule de -1,4%, tandis que le nombre de voyageurs transportés est en repli de -3,7% à 5,929 millions. Le nombre de passagers internationaux dans les deux compagnies de l’alliance Oneworld est aussi en recul à 1,18 millions (-1,0%). Le trafic dans les « filiales intérieures hispanophones » du groupe (Argentine, Chili, Pérou, Equateur et Colombie) a augmenté de +5,0% pour des capacités en hausse de 2,1%, permettant au taux d’occupation domestique d’enregistrer une hausse de 2,2 points pour atteindre 80,9%. Le trafic passagers sur les vols domestiques au Brésil a quant à lui baissé de 7,8%, tandis que la capacité a reculé de 7,0%. Le taux d’occupation des vols nationaux au Brésil a enregistré une baisse de 0,7 point, à 83.8%. Le trafic passagers sur les vols internationaux (incluant les activités internationales de LAN et TAM sur les lignes régionales et long-courriers) a augmenté de +1,3% tandis que les capacités ont enregistré une baisse de 2,2%. Le taux d’occupation a quant à lui augmenté de 3,0 points, passant à 86,6%. Le trafic du fret aérien de LATAM Airlines Group a reculé de -0,4%, tandis que les capacités ont baissé de 5,3%. De ce fait, le taux d’occupation a enregistré une augmentation de 2,8 points à 57,4%. La diminution de la capacité du service du fret aérien est due à la baisse d’activités d’avions de fret et à la diminution de l’espace en soute réservé au fret dans les avions commerciaux. La baisse du trafic s’explique quant à elle par la faiblesse des importations en Amérique latine. Côté résultats financiers pour le deuxième trimestre, LATAM affichait une perte nette de 58,9 millions de dollars en raison d’une baisse de la demande pendant la Coupe du monde de football au Brésil (les Brésiliens restant chez eux et les étrangers peu férus de sport évitant le pays), et de la faiblesse des monnaies en Argentine et au Chili. Le résultat est cependant nettement meilleur qu’à la même période en 2013, quand le groupe affichait une perte de 329,8 millions de dollars.