Le 16 août dernier, un avion de la compagnie belge Brussels Airlines au décollage de Bastia à destination de Bruxelles, a laissé la moitié des bagages sur le tarmac. La raison : l'avion étant trop lourd à cause d'une surcharge de carburant,  sur-ravitaillé avec 1000 litres en trop, l'équipage a pris alors la décision d'abandonner les bagages d'une centaine de passagers. A l'arrivée à Bruxelles, c'est le tollé parmi les passagers ! «Est-il concevable qu’en 2014, un avion affrété par une compagnie qui se prétend sérieuse et fiable, ne puisse transporter l’ensemble de ses passagers, l’ensemble des bagages de ceux-ci et un réservoir plein?», dénonce dans les colonnes de Sudinfo.be la députée wallonne Christine Defraigne, qui se trouvait à bord du vol de Brussels Airlines. «Je peux vous dire que les gens étaient furieux», raconte-t-elle. «Je privilégie Brussels Airlines pour mes déplacements en avion, car je veux être positive vis-à-vis d’une société qui génère des emplois en Belgique. Mais là, je dois bien avouer qu’il y a un truc qui n’allait pas du tout. N’y avait-il pas d’autre solution que de laisser la moitié des bagages sur le tarmac, de façon aléatoire? J’avais une trousse de médicaments dans ma valise, car je suis un traitement que je devais prendre le soir même. Là, j’ai dû chercher une pharmacie de garde le dimanche matin pour tenter de trouver le même médicament.» Pour la compagnie aérienne, le pilote a pris la bonne décision, entre les bagages et la sécurité des passagers. La surcharge de carburant est de la responsabilité de la société chargée de faire le plein des appareils à l'aéroport de Bastia.