La compagnie aérienne Philippine Airlines relancera à l’automne une liaison entre Cebu et Osaka et déploiera des avions plus gros vers Fukuoka, Nagoya ou Tokyo-Narita, seul Haneda perdant des fréquences par rapport à l’hiver dernier.

A partir du 19 décembre 2014, la compagnie nationale des Philippines proposera quatre vols par semaine entre l’aéroport de Mactan-Cebu et Osaka-Kansai, après cinq ans d’absence dans la ville japonaise. Les vols décolleront à 9h15 pour arriver à 14h40, et repartiront à 15h40 pour atterrir à 19h30. Philippine Airlines sera sans concurrence sur cette route opérée en Airbus A321 (12 places en classe Affaires, 18 en Premium, 169 en Economie), sa deuxième entre l’île et le Japon après celle à destination de Tokyo-Narita ; elle ne propose qu’une autre route à Mactan (vers Séoul-Incheon), plus une vers Manille via sa filiale PAL Express.

Presque toutes les autres liaisons intérieures et régionales à Cebu sont opérées par les low cost AirAsia, AirAsia Zest, Cebu Pacific bien sûr, Jeju Air, Jin Air, Philippine AirAsia ou Tigerair. Air Niugini (Port Moresby), Asiana Airlines (Séoul), Cathay Pacific (Hong Kong), China Airlines (Taipei), Korean Air (Séoul) et SilkAir (Singapour) y proposent également une liaison chacune.

D’autre destinations japonaises seront renforcées par Philippine Airlines cet hiver via une augmentation de capacité, avec par exemple un A321 remplaçant un A320 entre Manille et Fukuoka (quotidien sans concurrence), ou un A330-300 remplaçant l’A340-300 entre Manille et Nagoya (quotidien face à Cebu Pacific mais plus Delta Air Lines dès le début de la saison hivernale). Philippine Airlines déploiera un A330-300 deux fois par jour entre sa capitale et Tokyo-Narita (face à All Nippon Airways, Cebu Pacific et Japan Airlines), mais passera de 14 à 11 rotations hebdomadaires entre Manille et Haneda (face à ANA).

Si Philippine Airlines a signé un accord stratégique avec Etihad Airways, portant sur des partages de codes, l’accès aux salons d’aéroport ou le cumul des miles ainsi que sur le fret ou le marketing, le transporteur national des Emirats Arabes Unis a démenti tout intérêt pour entrer dans son capital.