La DGAC a dévoilé hier les chiffres du trafic aérien dans les aéroports français, qui avec une hausse de +2,6% reste bien orienté car soutenu à l’international « malgré les inquiétudes sanitaires et militaires », mais profite toujours plus aux compagnies aériennes étrangères.

Dans son rapport mensuel TendanCiel, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) explique que toujours animée par le trafic international (+3,9%), la fréquentation des aéroports français a une nouvelle fois progressé significativement (+2,6% par rapport à juillet 2013), malgré un repli prononcé du marché intérieur (-2,2%). Sur l’ensemble de l’année, la croissance du nombre de voyageurs s’établit à +3,6%.

La dégradation du trafic intérieur (-2,2%) affecte en particulier le marché domestique métropolitain tant sur les lignes radiales (-2,6%) que transversales (-2,7%). Sur l’ensemble de l’année, après la courte embellie de juin, la tendance est emportée par le repli des transversales (-2%) et vire à une quasi stabilité du trafic intérieur (-0,1%).

A l’international, le dynamisme de l’activité se vérifie avec l’ensemble des zones à l’exception de l’Afrique (-2,4%) où seule la destination Algérie continue de progresser (+5,3%). Les zones Asie-Pacifique (+6%) et Europe (UE +5,5%, non UE +4,7%) demeurent les destinations les plus attractives. En Asie, la vitalité du trafic avec le Golfe s’étend également ce mois-ci à l’Extrême-Orient (Japon +11,7%, Chine +6,4%).

Les pays affectés par des craintes d’ordre militaire ou sanitaire le mois dernier (Guinée, Libéria, Sierra Léone, Israël, Ukraine) ont vu leur trafic baisser (-22% en zone Ebola, -12% en Israël après une forte croissance au premier trimestre, -12,7% en Ukraine). La prudence des voyageurs semble s’étendre à des pays limitrophes comme la Côte d’Ivoire (-7,6% après un premier semestre en forte croissance). En termes de pavillon, la hausse du trafic continue de profiter davantage aux acteurs étrangers qu’aux transporteurs français. Le différentiel de croissance en défaveur des compagnies hexagonales demeure élevé en juillet (5,7 points mesuré en Pax, 4,3 points en PKT) et relativement stable sur l’année (respectivement 5,3 et 4,6 points). Alors que leurs concurrents étrangers ont connu une évolution d’activité relativement peu différenciée entre marchés intérieur et international, les transporteurs nationaux ont pâti en juillet d’un recul significatif de leur niveau d’activité sur le marché domestique en particulier en court-courrier.

Par aéroport, la fréquentation continue à évoluer de manière très différenciée selon les plateformes. A Paris, si CDG demeure très favorablement orienté (+3,9%), Orly pour la seconde fois en trois mois, connaît un repli (-0,4%). En région, le contraste continue de s’intensifier entre d’un part, Bâle-Mulhouse (+10,2%), Bordeaux (+9%) et Nantes (+6,2%) dont le dynamisme demeure élevé et les autres aéroports dont l’évolution du nombre de voyageurs entre les mois de juillet de 2013 et 2014 oscille entre -0,4% et -2,5%.

Sous l’effet de la progression des survols du territoire (+5,2%) et des vols à l’international et avec l’Outre-mer (+1,8%), le nombre de mouvements contrôlés en France métropolitaine a une nouvelle fois nettement progressé en juillet (+2,3%). Le nombre de vols domestiques métropolitains pour sa part, a fléchi très nettement ce mois-ci (-6%).

La DGAC a dévoilé hier les chiffres du trafic aérien dans les aéroports français, qui avec une hausse de +2,6% reste bien orienté car soutenu à l’international « malgré les inquiétudes sanitaires et militaires », mais profite toujours plus aux compagnies aériennes étrangères.

Dans son rapport mensuel TendanCiel, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) explique que toujours animée par le trafic international (+3,9%), la fréquentation des aéroports français a une nouvelle fois progressé significativement (+2,6% par rapport à juillet 2013), malgré un repli prononcé du marché intérieur (-2,2%). Sur l’ensemble de l’année, la croissance du nombre de voyageurs s’établit à +3,6%.

La dégradation du trafic intérieur (-2,2%) affecte en particulier le marché domestique métropolitain tant sur les lignes radiales (-2,6%) que transversales (-2,7%). Sur l’ensemble de l’année, après la courte embellie de juin, la tendance est emportée par le repli des transversales (-2%) et vire à une quasi stabilité du trafic intérieur (-0,1%). A l’international, le dynamisme de l’activité se vérifie avec l’ensemble des zones à l’exception de l’Afrique (-2,4%) où seule la destination Algérie continue de progresser (+5,3%). Les zones Asie-Pacifique (+6%) et Europe (UE +5,5%, non UE +4,7%) demeurent les destinations les plus attractives. En Asie, la vitalité du trafic avec le Golfe s’étend également ce mois-ci à l’Extrême-Orient (Japon +11,7%, Chine +6,4%). Les pays affectés par des craintes d’ordre militaire ou sanitaire le mois dernier (Guinée, Libéria, Sierra Léone, Israël, Ukraine) ont vu leur trafic baisser (-22% en zone Ebola, -12% en Israël après une forte croissance au premier trimestre, -12,7% en Ukraine). La prudence des voyageurs semble s’étendre à des pays limitrophes comme la Côte d’Ivoire (-7,6% après un premier semestre en forte croissance). En termes de pavillon, la hausse du trafic continue de profiter davantage aux acteurs étrangers qu’aux transporteurs français. Le différentiel de croissance en défaveur des compagnies hexagonales demeure élevé en juillet (5,7 points mesuré en Pax, 4,3 points en PKT) et relativement stable sur l’année (respectivement 5,3 et 4,6 points). Alors que leurs concurrents étrangers ont connu une évolution d’activité relativement peu différenciée entre marchés intérieur et international, les transporteurs nationaux ont pâti en juillet d’un recul significatif de leur niveau d’activité sur le marché domestique en particulier en court-courrier. Par aéroport, la fréquentation continue à évoluer de manière très différenciée selon les plateformes. A Paris, si CDG demeure très favorablement orienté (+3,9%), Orly pour la seconde fois en trois mois, connaît un repli (-0,4%). En région, le contraste continue de s’intensifier entre d’un part, Bâle-Mulhouse (+10,2%), Bordeaux (+9%) et Nantes (+6,2%) dont le dynamisme demeure élevé et les autres aéroports dont l’évolution du nombre de voyageurs entre les mois de juillet de 2013 et 2014 oscille entre -0,4% et -2,5%. Sous l’effet de la progression des survols du territoire (+5,2%) et des vols à l’international et avec l’Outre-mer (+1,8%), le nombre de mouvements contrôlés en France métropolitaine a une nouvelle fois nettement progressé en juillet (+2,3%). Le nombre de vols domestiques métropolitains pour sa part, a fléchi très nettement ce mois-ci (-6%).