La compagnie aérienne Europe Airpost dément les informations rapportées par un passager du vol Split-Nantes du 23 août selon lesquelles l'avion, dérouté vers Venise à la suite d'une panne de moteur, a évité de justesse un crash. Le passager,  Benjamin Girard, avocat de son état, raconte dans les colonnes de La Nouvelle République que le commandant de bord a annoncé « qu’il ne restait plus que six minutes avant le crash, mais (demandant) de ne pas paniquer. Des gens ont pleuré et crié au fond de l’avion, les familles assises à l’avant étaient plutôt calmes. » "A aucun moment la sécurité du vol n’a été mise en cause", indique pour sa part Europe Airpost. Et d'expliquer en détails : "Le vol Split-Nantes a connu un incident moteur, identifié par l’équipage qui a pris la décision de se poser à Venise et en a informé les passagers. Il s’agit d’une procédure connue et maîtrisée par l’équipage, qui a posé l’avion en toute sécurité à l’aéroport de Venise. Contrairement à ce qui pu être rapporté, il n’y a pas eu de mouvement de panique à bord de l’avion. De même, il n’y a pas eu de départ de feu et les pompiers de l’aéroport de Venise n’ont pas eu à intervenir". Un représentant de la compagnie a pris en charge les passagers à leur arrivée à Venise. Ils ont été hébergés dans un hôtel proche de l’aéroport puis ont repris le lendemain un avion pour Nantes. Europe Airpost déplore la gravité des "propos mensongers" rapportés qui porte atteinte à la notoriété reconnue de la compagnie. Pour rappel, les avions de ligne modernes sont conçus pour voler et se poser avec un moteur en panne.