Les enquêteurs australiens ont annoncé qu’une nouvelle phase de recherches concernant le B777 de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars dernier, avec 239 personnes à bord, commencera le 30 septembre prochain. Trois navires équipés de puissants radars vont sillonner l’Océan indien pour une nouvelle phase de recherches qui s’annonce de longue durée. Martin Dolan, le directeur de l’Agence australienne de sécurité des transports, a précisé que le GO Phenix serait le premier d’entre eux à quadriller, à partir du 30 septembre prochain, une zone située plus au sud. Cette zone a été définie selon de  nouvelles méthodes d'analyse des appels par satellite, qui démontreraient que le B777-200ER de Malaysia Airlines, parti de Kuala Lumpur pour Pékin le 8 mars dernier, avait dévié plus tôt que prévu vers le sud. Les navires auront aussi pour mission de sonder des zones où des signaux anormaux ont été captés lors des précédentes campagnes de recherche. A ce jour, le mystère reste entier concernant la disparition du vol MH370.Même si de nombreuses hypothèses sont esquissées ici et là. La dernière en date, formulée par  Ewan Wilson, enquêteur spécialisé dans les accidents aériens et Geoff Taylor,  journaliste du Huffington Post au Royaume-Uni, a fait sortir de ses gonds Anifah Aman, ministre des Affaires étrangères de Malaisie. Geoff Taylor indiquait qu’un pilote du vol MH370 avait intentionnellement désactivé l'apport d'oxygène dans la cabine, coupé les systèmes de transmission de localisation de l’appareil, et activé la fonction de pilote automatique après avoir dévié de la trajectoire programmée. La dépressurisation avait entraîné la mort de tous les occupants à bord, l’avion à court de carburant venant s’échouer plusieurs heures après, quelque part dans l’océan Indien. Le coupable présumé serait selon l’article le commandant de bord,  Zaharie Shah, qui était mentalement malade. Le ministre des Affaires étrangères de Malaisie a déploré qu’un portail réputé comme le Huffington Post puisse publier de telles informations sans aucune preuve, ajoutant que l’affirmation disant que Zaharie Shah souffrait de dépression ou autre,  était sans fondements, et ne faisait qu’augmenter le traumatisme des familles des disparus du vol MH370.