Le bras de fer entre direction et syndicats de pilotes se poursuit ce week end, Air France annonçant que 45 % de son programme de vols sera assuré ce dimanche. Après une tentative de sortie de crise avortée vendredi soir, ce dimanche ressemblera pour les passagers aux treize autres jours précédents avec son cortège d’annulations (55 % des vols, soit davantage qu’aujourd’hui où plus d’un un vol sur deux était assuré). Rappelons que le SNPL a conditionné un arrêt de la grève à la nomination d’un médiateur indépendant, ce qui a été refusé par le gouvernement qui estime que "des avancées avaient été faites par la direction" avec l’abandon du projet de  filiale low cost Transavia Europe. De son côté, le SNPL, qui souffre d’ une image qui s’est dégradée auprès du grand public et d’une partie des salariés d’Air France, a contesté dans un communiqué les " accusations graves et infondées" du Point qui affirme que les chefs du SNPL Air France ALPA étaient payés pendant la grève, les « cadres du syndicat contournant les pénalisations qui touchent les pilotes de base ». « Aucun élu du SNPL Air France ALPA n’a bénéficié de journée de délégation rémunérée, pendant la période de grève, indique le Bureau du syndicat de pilotes majoritaire chez Air France. Le SNPL Air France ALPA rappelle qu’il a demandé à l’ensemble des représentants syndicaux bénéficiant de journées de délégation de retirer ces journées, et de se déclarer grévistes sur ces journées initialement prévues en délégation ». Le SNPL n’a pas écarté l’idée de porter plainte pour « diffamation » à l’issue du conflit.