La mode est aujourd’hui au tout numérique, adieu les billets et cartes d'embarquement en papier... et les aéroports et hôtels n’ont pas été les derniers à surfer sur cette vague. L’aéroport de Nice-Côte d’Azur a ainsi été le premier aéroport français à tester les cartes d’embarquement électroniques ; un service qui s’est depuis élargi à la quasi-totalité des aéroports en Europe. Par simple souci de rapidité ou véritable prise de conscience « écolo » ? Kayak.fr, le moteur de recherche dédié au voyage, s’est penché sur cette question et a mené un sondage afin de savoir si les utilisateurs européens étaient prêts à sauter le pas vers le 100% numérique. L’étude porte sur un sondage réalisé sur les sites de Kayak France, Royaume-Uni, Autriche, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne et Russie du 18 septembre au 3 octobre 2014 auprès de 3320 utilisateurs. Ne dit-on pas que le changement a du bon ? A ce jeu là, les Français semblent être frileux puisque 73,3% d’entre eux préfèrent utiliser la bonne vieille méthode du billet papier imprimé. Les Espagnols avancent également à reculons vers le 100% digital : seul un tiers d’entre eux affirme avoir déjà pris l’avion avec une carte d’embarquement électronique et avoir déjà utilisé une confirmation électronique suite à une réservation d’hôtel. Cependant, 67,7% des Français et 74,2% des Espagnols accepteraient de mettre de côté leur amour pour le papier pour passer au numérique si cela été nécessaire. A l’inverse, seul 42,9% des Anglais seraient prêts à utiliser uniquement des cartes d’embarquement électroniques, selon le sondage réalisé par KAYAK.fr. Les billets et réservations électroniques ont de vrais supporters en Suisse. En effet 61,1% d’entre eux assurent avoir déjà utilisé une carte d’embarquement électronique (comparé à la moyenne européenne de 47,6%) et 56,9% ont déjà utilisé une confirmation électronique suite à une réservation d’hôtel. Les Russes, amateurs de technologie, restent fidèles à leur image ; 1 sur 2 affirment préférer le numérique à la version imprimée. Cette option apparait aussi bien ancrée chez les Italiens puisqu’en moyenne, 8 de nos voisions transalpins sur 10 se disent être à l’aise face à l’évolution électronique concernant les réservations aériennes. D’où vient cette frilosité des Français à l’égard du « voyage numérique »? Les Français les plus frileux face à cette vague électronique se justifient de la sorte : plus de 4 sur 10 avouent avoir plus confiance en un billet imprimé et en un vrai reçu de réservation d’hôtel qu’en leur téléphone portable. Autre raison évoquée ? La peur de payer des frais d’itinérance. Sans oublier qu’un tiers d’entre eux n’a pas de Smartphone et n’est donc pas en mesure de sauvegarder des réservations sous un format électronique. Le passage au 100% numérique n’est donc pas encore pour demain !