La compagnie aérienne low cost easyJet a dévoilé mardi ses résultats financiers annuels, les revenus progressant de +6,2% tandis que le profit avant taxes enregistrait un bond de +21,5%. Lors de la présentation de ses résultats sur l’année se terminant fin septembre 2014, la CEO de la spécialiste britannique du vol pas cher Carolyn McCall a expliqué avoir « continué sa stratégie avec une performance solide qui lui permet d’afficher des bénéfices pour la quatrième année consécutive ». EasyJet a transporté 64,8 millions de passagers (+6,6%) sur des capacités en hausse de +5,1%, le coefficient moyen d’occupation gagnant 1,3 point à 90,6%. Son revenu total s’affiche à 4,527 milliards de livres (+6,3%) et son bénéfice avant taxes à 581 millions de livres (+21,5%) ; easyJet propose donc d’augmenter de 35,5% le dividende par action à 45,4 pence, ce que la dirigeante appelle une marque de confiance dans l’avenir de la compagnie. « Notre performance démontre l’attention portée aux coûts », a-t-elle ajouté, « et easyJet a ouvert un bel espace devant ses concurrents – low cost ou full service – grâce à sa combinaison unique et gagnante du meilleur réseau européen avec des prix bas et un service amical ». Le revenu total par siège a gagné +1,2% (+1,9% à taux de change constant) malgré la hausse des capacités du marché, tandis que le coût par siège a perdu -1,2% (+0,6% à taux de change constant). Parmi les étapes marquantes de l’année écoulée, easyJet cite l’ouverture de bases dans les aéroports de Hambourg et Naples (plus celles annoncées à Amsterdam et Porto), la sélection de CFM pour motoriser ses futurs Airbus A320 et A320neo (et l’exercice d’options sur 35 appareils) ou l’utilisation à Gatwick des créneaux rachetés à Flybe. Son long communiqué détaille la situation dans tous les pays desservis, y compris la France où elle est première low cost avec 14% de parts de marché, 26 avions basés ; elle y a transporté 14,7 millions de passagers entre septembre 2013 et septembre 2014, sur plus de 180 routes dont 24 lancées pendant cette période, et y a augmenté ses capacités de 5% « dans le cadre de sa stratégie pour devenir l’alternative à Air France ». EasyJet a en particulier inauguré quatre liaisons à Bordeaux, augmenté ses fréquences sur les principales routes d’affaires, est devenue le premier opérateur moyen-courrier à Nice, et ouvert deux nouvelles destinations : Strasbourg et Figari.