La compagnie aérienne Bangkok Airways a pris livraison de son premier ATR 72-600, tandis que la low cost VietJet Air touchait son premier Airbus A320 acheté en propre. Bangkok Airways a réceptionné le 26 novembre 2014 son premier ATR 72-600, configuré pour accueillir 70 passagers, à l’occasion d’une cérémonie spéciale qui s’est tenue à Toulouse. Un événement « qui marque un tournant dans le développement de la compagnie thaïlandaise », qui prendra livraison de neuf ATR dernière génération d’ici à 2017. Ils rejoindront sa flotte existante de huit 72-500 (plus deux en commnde) et seront exploités « sur un réseau en pleine expansion de liaisons intérieures et régionales », explique l’avionneur dans son communiqué. L'introduction de ces nouveaux 72-600, les plus économes en carburant de leur catégorie, va soutenir les performances économiques de Bangkok Airways à long terme, à mesure que la compagnie augmentera la capacité de sa flotte et élargira son champ d'action. Pour le président Puttipong Prasarttong-Osoth, « cette livraison s’inscrit dans la stratégie de Bangkok Airways, à savoir, adopter des appareils capables de répondre aux exigences d’un réseau florissant et dynamique. Retenir les modèles du constructeur ATR pour nos destinations régionales apparaît comme un choix logique. Parfaitement adaptés aux liaisons régionales et intérieures, les ATR garantissent non seulement un rapport coût/distance par siège optimal, mais aussi un confort et un service inégalés pour nos clients ». Patrick de Castelbajac, Président Exécutif d'ATR, a rappelé que la société et Bangkok Airways « entretiennent une relation durable et productive (…), et ATR est ravi de contribuer au développement de la compagnie à un moment phare de son évolution ». Actuellement, plus de 300 appareils ATR sont exploités dans la région Asie-Pacifique par une cinquantaine de compagnies différentes. Depuis 2005, ATR a pris commande de 430 appareils pour la région Asie-Pacifique, ce qui représente les deux tiers des ventes d'avions régionaux de moins de 90 places dans le secteur. air-journal_VietJetAir_A320-tarmacAutre compagnie d’Asie du sud-est à agrandir sa flotte, la low cost vietnamienne VietJetAir a célébré mardi à Toulouse la livraison d’un A320, le premier des 63 Airbus commandés fermes en février : 14 A320ceo, 42 A320neo et sept A321, plus des droits d’achats portant sur 30 avions supplémentaires. A la tête d’une flotte de 17 A320 pris en leasing (sept autres sont attendus), la spécialiste du vol pas cher basée dans les aéroports de Hanoi et Ho Chi Minh Ville estime que le monocouloir « a prouvé être extrêmement efficace en service et un favori chez nos passagers », explique son directeur général Luu Duc Khanh. « Sur la base de cette expérience, nous allons développer nos activités dans la région Asie-Pacifique avec l’avion le plus économique et le plus confortable ». VietJetAir dessert 13 destinations locales et quatre internationales (Bangkok, Singapour, Séoul et Siem Reap). Son expansion débutera le 12 décembre avec l’ouverture d’une nouvelle liaison entre Ho Chi Minh Ville-Than Son Nhat et Taipei-Taoyuan, avec des vols tous les jours sauf jeudi et samedi (départ 14h30, retour de Taïwan à 20h00). La low cost sera en concurrence sur cet axe avec Vietnam Airlines, China Airlines et EVA Air. Et en mai 2015, elle devrait inaugurer une première liaison vers Vladivostock (3 vols par semaine depuis Hanoi, avant d’étendre sa desserte à d’autres villes vietnamiennes comme Nha Trang ou Phu Quoc). VietJet Air attend toujours l’autorisation de lancer des vols vers Hong Kong, et envisage aussi pour l’année prochaine des liaisons vers le Japon. On rappellera que VietJetAir doit lancer une filiale en Thaïlande, Thai VietJet, dont les premiers vols annoncés initialement pour septembre devraient voir le jour en décembre (entre Bangkok-Suvarnabhumi et Chiang Mai ou Phuket), et qu’elle prévoit déjà de se lancer dans l’activité long-courrier afin de servir la diaspora vietnamienne en Australie, aux Etats-Unis ou en Europe. Une activité qui ne serait pas forcément low cost, un modèle hybride ou carrément « full service » étant aussi envisagé. Elle a également signé un protocole d’accord avec Air Costa en Inde, afin d’explorer les possibilités de transport aérien entre leurs pays respectifs.