Selon le syndicat CGT d'Airbus, les dix plus gros salaires au sein de l'avionneur européen auraient été augmentés de 50 % en 2014, alors que les salariés n'ont eu droit qu'à 3 %. Dans un entretien à France 3 Midi-Pyrénées, Xavier Petrachi, délégué CGT d'Airbus, accuse : "Nous avons pris connaissance des documents officiels et nous avons découvert que les 10 plus gros salaires s'étaient augmenté de 50 % cette année, alors que les salariés n'ont eu droit qu'à 3 %". Le syndicaliste cégétiste annonce aussi des prochains licenciements au sein des bureaux d'études d'Airbus : "Il y aura plusieurs milliers de suppressions d'emplois dès janvier 2015. Après les lancements successifs de l'A380, de l'A400M puis de l'A350, il manque un nouveau programme pour occuper les ingénieurs". Si Airbus a refusé de commenter sur la hausse des gros salaires, l'entreprise à Toulouse dément tout plan social dans les bureaux d'études : "L'ingénierie, ce sont 12.000 emplois en France, d'après un porte-parole, dont 6000 chez Airbus et 6000 chez nos sous-traitants. La fin des programme de développement a pour conséquence de supprimer seulement 10 à 15 %, soit environ 900 postes, lissés sur plusieurs années : principalement par des départs en retraite mais ce sont des emplois qui sont redéployés sur la production des avions, où nous avons aussi besoin d'ingénieurs". Selon Airbus, des ingénieurs seront affectés au programme des nouveaux appareils de nouvelle génération, A320neo, A350-1000 et bientôt A330neo.