Une femme de 68 ans poursuit United Airlines et lui réclame 5 millions de dollars de dommages et intérêts parce que, dit-elle, elle a passé trois jours en prison simplement parce qu’elle avait voulu changer de sièges juste avant le décollage. Jean Mamakos , qui avait pris place en mars dernier  à bord d’un vol United depuis Seattle, direction l’Alaska pour profiter d’un séjour de ski, prétend qu’elle a été traitée comme une criminelle juste parce qu’elle a voulu changer de place. Dès que  les portes de l’avion d'United se sont refermées et que les  pilotes  poursuivent les procédures de décollage, la dame originaire de Long Island, aurait tenté de se déplacer vers une rangée de sièges vides. L’équipage de cabine lui aurait alors précisé qu’elle devait régler une taxe de 109 dollars pour ce surclassement vers une rangée proche d’une issue de secours. Refusant de payer cette somme, elle est retournée vers son siège de départ. Une fois installée, elle aurait entendu « le commandant de bord annoncer qu’une dame voulait descendre de ce vol. Donc, nous devons attendre. Je ne savais pas que c’était moi », rapporte-t-elle dans le média local Newser. Hôtesses de l’air et stewards lui ont en effet demandé de descendre de l’avion, ce qu’elle a refusé de faire. Des policiers ont été appelés, l’ont menottée  et l’ont « traînée » hors de l’avion. Après avoir relevé ses empreintes digitales, la police l’aurait  abusivement placée en cellule pendant trois jours. Elle réclame désormais 5 millions de dollars à la compagnie aérienne  de dommages et intérêts.