Ce mercredi à la mi-journée, le mauvais temps a empêché les équipes de recherche de survoler la zone en mer de Java où l'Airbus A320 d'AirAsia s'est abîmé dimanche dernier avec 162 personnes à bord. "Nous avons fait demi-tour pour raisons de sécurité", a expliqué un pilote d'hélicoptère de l'armée indonésienne. Pour l'heure, seuls des débris et sept corps ont pu être repêchés, la carlingue de l'Airbus n'a pas encore été retrouvée. L’Agence indonésienne de recherches et de secours Basarnas a indiqué qu'un sonar a repéré ce qui semble être l'épave de l'avion gisant à 50 mètres de profondeur, mais les plongeurs de l'armée indonésienne ne peuvent pas encore se rendre sur place, toujours à cause d'une météo exécrable -vents, pluie, vagues de 2 mètres. Des centaines de secouristes, militaires et policiers sont sur le pied de guerre en attendant une éclaircie pour reprendre les recherches. Une fois l'épave retrouvée, ils pourront récupérer les enregistreurs de vol, seuls à même d’expliquer le déroulement du crash du vol QZ8501. En France, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "homicide involontaire". Une procédure judiciaire automatique dès lors qu'il y a une victime française -en l'occurence le copilote du vol QZ8501 qui était français-  dans un crash aérien à l'étranger.