L'agence météorologique indonésienne a déclaré dans un communiqué officiel que les mauvaises conditions météorologiques auraient constitué « un facteur déclenchant » dans le crash du vol QZ8501 avec 162 personnes à bord. Il est vrai que l’annonce d’une explication de crash par une agence météorologique,  n’est pas vraiment chose courante, mais toujours est-il que c’est ce que vient de faire l’agence météorologique  indonésienne qui vient de  donner  une hypothèse d’explication, avant même celles des différentes agences compétentes en la matière (dont le BEA français qui participe aux recherches), et avant la lecture des deux boîtes noires, toujours activement recherchées dans la mer de  Java. Selon son communiqué publié sur son site Internet :  « Sur la base des données disponibles sur la localisation du dernier contact avec l'appareil, la météo a été le facteur déclenchant de l'accident. Le phénomène le plus probable était du givrage qui peut endommager les moteurs en raison d'un processus de refroidissement. Il s'agit simplement d'une des éventualités, basée sur l'analyse des données existantes ». Rappelons qu’un fait est avéré : les pilotes ont demandé à changer leur trajectoire et à prendre de l’altitude afin d’éviter une zone orageuse. Le feu vert n’aurait pas été immédiatement donné, en raison d’un couloir fréquenté par d’autres avions. Six avions se trouvaient en effet à ce moment dans cette zone sans qu’ils aient été affectés par cette masse nuageuse. Une fenêtre météo plus favorable devrait désormais permettre aux équipes de recherches situées en mer de Java de reprendre dans de meilleures conditions leurs investigations. Le meilleur temps et de moindres courants marins devraient aussi permettre de mettre à l’eau un véhicule sous-marin contrôlé à distance  (ROV), et inspecter les fonds sous-marins dans des zones relativement proches où ont été repérés 5 éléments de l’avion. Les priorités concernent la recherche des corps (31 sur 162 auraient été retrouvés), les différentes parties du fuselage ainsi que les deux enregistreurs de vols, qui seuls, permettront de mettre en lumière ce qui s’est réellement passé.