La compagnie aérienne Qatar Airways lancera cet été trois nouvelles liaisons entre Doha et le Pakistan. Et si elle couvre d’éloge le premier Airbus A350-900 qui a « dépassé ses attentes », le second exemplaire étant attendu sous peu, elle a abandonné toute idée de commander des Bombardier CSeries pour cause de développement trop long. A partir du 16 juillet 2015, la compagne nationale qatarie proposera quatre vols par semaine entre l’aéroport de Doha-Hamad International et Sialkot, puis le lendemain trois autres vers Faisalabad, avant d’inaugurer le 2 août trois rotations hebdomadaires à destinations de Multan. Les trois villes seront desservies en Airbus A320 pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 132 en Economie, avec des départs vers 1h00 du matin et des retours dans la matinée ; Qatar Airways sera en concurrence indirecte avec Pakistan International Airlines, Emirates Airlines et la low cost Flydubai à Sialkot, mais les deux autres aéroports ne disposent d’aucune liaison vers le Golfe. Elle dessert déjà au Pakistan Islamabad, Karachi et Lahore. Côté flotte, la compagnie de l’alliance Oneworld a signifié à Airbus tout le bien qu’elle pensait de son premier A350-900, livré le 22 décembre dernier et mis en service le 15 janvier entre Doha et Francfort. Lors de sa conférence de presse au salon ITB de Berlin, le CEO Akbar al Baker s’est dit « pleinement satisfait » des performances de l’appareil, dont elle est compagnie de lancement. Le second A350-900 (théoriquement livré hier) sera également déployé vers Francfort, et les trois suivants progressivement sur autant de vols quotidiens vers Singapour à partir du mois de juin. Elle devrait disposer de neuf des 43 A350-900 commandés à la fin de l’année, configurés pour accueillir 36 passagers en classe Affaires (1+2+1) et 247 en classe Economie (3+3+3), soit 283 places au total. Elle attend également 37 A350-1000, dont elle sera là encore compagnie de lancement en 2017. En revanche le dirigeant de Qatar Airways a déclaré aux journalistes que l’intérêt autrefois exprimé pour la famille CSeries de l’avionneur canadien Bombardier n’a plus lieu d’être : « nous n'y pensons plus parce que nous ne pouvons pas attendre indéfiniment », a-t-il expliqué, allusion au retard pris par le programme notamment suite à l’explosion d’un réacteur lors d’essais au sol. Le CS300 vient pourtant d’effectuer son vol inaugural et les CS100 poursuivent leur campagne d’essai en vol, avant une entrée en service prévue au dernier trimestre 2015. air-journal_Qatar_Airways_A350-900 Affaires