La compagnie aérienne Cathay Pacific ajoutera à l’automne une deuxième rotation en Boeing 777-300ER sur les quatre vols quotidiens reliant Hong Kong à Sydney, une de ses six destinations en Australie. A partir du 1er octobre 2015, le dernier vol du jour de la compagnie chinoise entre sa base à Hong Kong et l’aéroport de Sydney-Kingsford Smith sera opéré avec le plus grand biréacteur de sa flotte, à la place d’un Airbus A330-300 de 251 places : configuré pour accueillir 340 passagers (40 en classe Affaires, 32 en classe Premium et 268 en classe Economie), le 777-300ER décollera à 23h55 (arrivée le lendemain à 12h15) et reviendra d’Australie à 15h40 (arrivée 22h00). Les trois autres rotations quotidiennes de Cathay Pacific quittent Hong Kong à 8h50 (777-300ER), 19h00 et 21h25 (A330-300), et décollent de Sydney à 8h35, 11h25 (A330-300) et 22h00 (777-300ER). Cathay Pacific est en concurrence directe sur cette route avec Qantas, sa partenaire dans l’alliance Oneworld mais avec qui elle ne partage pas ses codes. Cette hausse de capacité « augmentera à 18% la croissance attendue en 2015 sur la route Hong Kong – Sydney », explique-t-elle dans un communiqué, rappelant que le premier 777-300ER y a fait son apparition en début d’année. Selon le directeur général Sud Ouest – Pacifique Nelson Chin, l’arrivée des deux Triple Sept « répond à la demande grandissante de nos passagers qui désirent les meilleures correspondances le matin ou la nuit vers notre vaste réseau, y compris les nouvelles destinations Manchester, Zurich, Boston ou Düsseldorf ». Il souligne qu’outre les 1253 sièges supplémentaires par semaine (65 156 par an), le 777-300ER permet aussi d’emporter plus de fret. Cathay Pacific propose aujourd’hui 74 vols par semaine entre Hong Kong et l’Australie, où elle dessert Sydney donc, Melbourne, Brisbane, Cairns, Adelaïde et Perth (où elle est arrivée il y a 45 ans). Mais comme ses rivales, elle doit faire face à la congestion grandissante de sa base : elle a donc réitéré hier son soutien à la construction de la troisième piste à Chek Lap Kok, « seule façon viable d’envisager la compétitivité à long terme de Hong Kong comme hub aérien soutenant le tourisme, les échanges internationaux, la logistique et la finance ». L’aéroport approche sa capacité en mouvements d’avions « à grande vitesse », souligne le CEO Ivan Chu, et il est donc « urgent de faire avancer le projet » - qui ne sera de toute façon pas terminé avant que la capacité théorique de l’aéroport soit dépassée. Le tout à condition bien sûr que le financement de cette piste passe par des emprunts, pas des augmentations de taxes d’aéroport. On rappellera que Hong Kong est le premier aéroport mondial pour le fret international, et le troisième pour le trafic passager international – son gestionnaire dégageant les plus hauts bénéfices nets au monde selon le dirigeant de Cathay Pacific. air-journal_Cathay_Pacific_new look crew