La compagnie aérienne low cost Ryanair a ouvert à la vente son programme d’hiver 2015-2016, qui comprendra plus de 1600 routes. Et elle a de nouveau évoqué l’inauguration de nouvelles liaisons vers les Etats-Unis, toujours pour dans quatre à cinq ans. Le programme d’hiver de la spécialiste irlandaise du vol pas cher a été mis en vente le 16 mars 2015, trois mois plus tôt que l’année dernière, et comporte « plus de routes, plus de vols et des horaires améliorés ». Pas de détail précis dans le communiqué de Ryanair, qui met en avant « plus de 1600 routes » et les nouveaux services qui font d’elle « le choix idéal pour les familles et les voyageurs d’affaires ou de loisirs ». Selon le directeur du marketing Kenny Jacobs, le plus vaste programme d’hiver de l’histoire de la low cost « continuera de relier les principaux centres d’affaires européens y compris Berlin, Edimbourg, Londres, Madrid Milan, Rome ou Varsovie ». L’ouverture des réservations est accompagnée par la mise en vente jusqu’à jeudi soir de 100.000 billets d’avions à partir de 19,99 euros. Le conseil d’administration de Ryanair a de son côté approuvé « un plan pour la croissance future, y compris transatlantique » pour les cinq prochaines années, expliquant que les « consommateurs européens veulent des coûts de transport moins élevés vers les Etats-Unis, tout comme les Américains le souhaitent vers l'Europe ». L’aller simple au départ de l’Europe serait proposé à partir de dix livres (environ 14 euros), mais la plupart des billets seraient plus chers. Un communiqué précise que le lancement de liaisons vers les Etats-Unis est « un développement logique » pour le marché européen de Ryanair. Pas de commentaire sur la flotte long-courrier envisagée, si ce n’est que des « discussions sont engagées avec les constructeurs » - dont évidemment Boeing qui est son fournisseur exclusif. Quant au réseau, on parle toujours d’une douzaine d’aéroports européens (dont Londres, Dublin ou Berlin) et autant de villes américaines (dont Boston, Chicago et New York), mais de toute façon pas avant quatre ou cinq ans – le temps de trouver les avions idoines. Ryanair parle depuis des années de ses ambitions transatlantiques low cost – un pas déjà franchi par Norwegian Air Shuttle, et qui pourrait tenter Eurowings, la nouvelle filiale de Lufthansa.