Quatre jours jour après le crash de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes françaises (Alpes-de-Haute-Provence) avec 150 personnes à bord, les équipes de recherche et de secours poursuivent leur travail avec grande difficulté dans cette région montagneuse isolée. Secouristes, médecins légistes et gendarmes fouillent le site du crash, à la recherche "d'éléments identifiants", comprendre des restes des corps des passagers. "Des débris de l'avion il ne reste pas grand chose, c'est surtout les restes humains qui sont nombreux à collecter, les opérations pourraient encore durer deux semaines", déclare le lieutenant-colonel Xavier Vialenc, porte parole de la gendarmerie, cité par ParisMatch. "Nous n'avons pas retrouvé un seul corps intact", raconte, de son côté, le colonel de gendarmerie Patrick Touron à FranceTVinfo"Compte tenu de la nature de la dégradation des corps, nous pensons que l'ADN sera l'élément prégnant pour procéder à des identifications". Les "éléments identifiants" sont répertoriés et placés dans des congélateurs, à moins 20 degrés. Ils sont transféré par hélicoptère vers un laboratoire mobile à Seyne-les-Alpes, à une dizaine de kilomètres du  lieu du crash, pour être comparés avec les prélèvements ADN effectués sur les familles. "Le processus d'identification débutera lorsque que nous aurons suffisamment d'éléments", explique le colonel Patrick Touron. Par ailleurs, les équipes d'enquêteurs fouillent eux-aussi le terrain pour retrouver la deuxième boîte noire de l'Airbus, la FDR (Flight Data Recorder) qui a enregistré les données du vol de l'avion. air-journal germanwings  gendarmerie5     air-journal germanwings  gendarmerie4 air-journal germanwings  gendarmerie3