Une semaine après le crash de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence avec 150 personnes à bord, causé volontairement par le copilote qui s'est enfermé dans le cockpit, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) poursuit son enquête de sécurité. Les enquêteurs du BEA vont s’attacher "à décrire plus précisément, d’un point de vue technique, le déroulement du vol. Ce travail s’appuiera notamment sur l’analyse détaillée des informations de l’enregistrement phonique du CVR (Cockpit Voice Recorder) ainsi que sur l’exploitation des données de paramètres de vol qui pourront être disponibles", a indiqué aujourd'hui le BEA dans un communiqué.des En outre, ses enquêteurs vont "étudier les failles systémiques qui auraient pu conduire à cet événement ou à d’autres événements similaires. Dans ce cadre, l’enquête de sécurité s’intéressera notamment à la logique du système de verrouillage des portes de cockpits et aux procédures d’accès et de sortie du cockpit, ainsi qu’aux critères et procédures susceptibles de détecter des profils psychologiques particuliers", poursuit le BEA.