Privée de liaisons vers l’Europe, la compagnie aérienne CanJet a annoncé le licenciement de 47 pilotes et 68 employés de cabine, soit 70% de son personnel. La compagnie charter canadienne basée à l’aéroport d’Halifax en Nouvelle Ecosse ne fait pas les choses à moitié : ayant décidé de ne pas reprendre de route vers l’Europe, jugée non rentable, elle n’opèrera plus qu’un Boeing 737-800 de 189 places pendant la saison estivale qui vient de démarrer. Et n’a donc plus besoin de l’ensemble des 62 pilotes et 100 PNC qu’elle employait. Son président Stephen Rowe a donc annoncé la mise à pied de 70% d’entre eux, soit 47 pilotes et 68 PNC : « l'an dernier, nous avons exploité une liaison outremer pendant la période estivale, de mai à octobre. Comme cette liaison n'a pas été rentable, nous avons décidé de ne plus l'offrir. Avec moins d'avions, nous avons besoin de moins d'équipages », explique-t-il dans un courriel adressé aux employés et publié par Canoë. La filiale du IMP Group avait déjà réduit ses activités, notamment suite à l’abandon en avril 2014 des vols opérés pour le compte de Transat. Lancée en 2002, elle avait mis fin à ses vols réguliers quatre ans plus tard ; elle opère aujourd’hui des vols entre Toronto-Pearson et Cuba, la République Dominicaine ou le Mexique. CanJet devrait « réévaluer son offre de service » à la fin de la prochaine saison hivernale.