Michael O'Leary, le PDG de la compagnie low cost Ryanair, a annoncé dans une interview au Journal du Dimanche, en date du 26 avril, que les tarifs allaient baisser « de 10 à 15 % sur au moins les deux prochaines années ». Avec la baisse du cours du pétrole que Ryanair va « répercuter », selon les termes de Mickael O’Leary dans le JDD,   le prix moyen du billet de la spécialiste des vols pas chers devrait tomber de 6 euros passant à 40 euros en 2016 contre 46 euros aujourd’hui. Outre la conjoncture pétrolière favorable, pour expliquer la baisse des coûts, O’Leary a aussi évoqué l'obtention de tarifs « intéressants » de la part des aéroports « qui veulent se développer », ou la hausse du nombre de sièges dans les nouveaux appareils. Rappelons que les actionnaires de la low cost irlandaise ont approuvé fin 2014 l’achat de 200 nouveaux avions B737 MAX 200 : 100 B737 MAX 200 fermes (+ 100 options). Les MAX200 sont des avions capables de transporter jusqu’à 200 personnes, mais que Ryanair configurera pour 197 sièges, soit 8 sièges de plus que dans ses actuels monocouloirs Boeing. Selon O’Leary, sa flotte « grossit de 10% par an en fonction du programme de livraison de Boeing ». « J'aimerais aussi acheter des Airbus, mais on n'a jamais réussi à se mettre d'accord sur les prix », a-t-il fait remarquer. La low cost irlandaise a transporté sur les douze derniers mois à fin mars 2015, 90,5 millions de passagers et devrait dépasser le cap symbolique des 100 millions lors de son prochain exercice comptable. Rappelons qu’elle vise 160 millions de passagers d’ici 2024. Mickael O’Leary en a profité pour évoquer la sécurité sur les vols Ryanair. « Nous avons toujours été irréprochables sur ce sujet. La première raison est que nos avions sont neufs. L'âge moyen de notre flotte est de 5 ans et va être ramené à 4 ans l'an prochain grâce à la livraison de nouveaux appareils ».