La compagnie aérienne low cost easyJet a enregistré sur les six premiers mois de l’année fiscale un bénéfice avant impôts de 7 millions de livres, contre une perte de 53 millions sur la même période l’année précédente. Sur la période octobre 2014 – mars 2015, la spécialiste britannique du vol pas cher a vu son chiffre d’affaires progresser de +3,8% à 1,767 milliard de livres, le revenu par siège gagnant +2,6% à taux de change constant grâce entre autres à « une allocation disciplinée de la capacité, l’amélioration du coefficient d’occupation, de bonnes ventes en octobre, les dates de Pâques et la performance du choix du siège ». EasyJet précise que le coefficient d’occupation a gagné 0,7 point à 89,7% pendant que les capacités progressaient de +3,6% à 32,2 millions de sièges sur la période. Hors carburant, le coût par siège a progressé, de +2,9% à taux de change constant (mais baissé de 1,4% en net), en raison d’une hausse anticipée des charges dans certains aéroports régulés d’Italie et d’Allemagne, une hausse des dépenses chargées aux perturbations des vols au second trimestre, et les coûts associés à la préparation de l’ouverture de nouvelles bases (celles d’Amsterdam et Porto, qui ont porté leur nombre à 26).. Les économies « durables » représentaient au premier semestre fiscal 21 millions de livres. EasyJet précise que tous les Airbus A320 qui rejoindront sa flotte à partir de mai 2016 seront désormais équipés d’une cabine de 186 sièges (les monocouloirs déjà en service seront réaménagés à partir de l’hiver suivant), ce qui devrait améliorer de 2% le coût par siège. Pour la CEO d’easyJet Carolyn McCall, la low cost a fourni « une performance record au premier semestre fiscal en continuant sa stratégie de rendre les voyages faciles et abordables ». Le bénéfice « reflète les résultats d’initiatives centrées sur le passager, et une bonne fin de la saison de ski, ainsi que les bénéfices tirés de la baisse du prix du carburant ». Pour la cruciale saison estivale qui a commencé, les réservations sont « conformes à ceux de l’année dernière ». EasyJet est donc en bonne position pour « augmenter ses revenus et ses profits pendant cette année fiscale, et rendre aux actionnaires des retours durables » grâce à un réseau enviable, une base de coûts basse et une trésorerie forte.