La compagnie aérienne South African Airways a ajouté Accra comme escale sur sa route entre Johannesburg et Washington, aux dépens de Dakar où elle ne s’arrêtera plus que trois fois par semaine. L’axe Ghana – Etats-Unis est une nouveauté dans son réseau. A partir du 3 août 2015, la compagnie nationale d’Afrique du Sud modifiera le trajet des ses vols entre sa base à Johannesburg-OR Tambo et l’aéroport de Washington-Dulles : les départs du lundi, mercredi, vendredi et dimanche seront alors programmés à 17h25 pour arriver à 21h45 à Accra-Kotoka, en repartir à 22h45 et se poser le lendemain à 6h05 à Washington. Les vols retour décolleront de l’aéroport Dulles lundi, mardi, jeudi et samedi à 17h40, atterriront le lendemain à 7h40 au Ghana pour en repartir une heure plus tard et arriver à 16h30 en Afrique du Sud. Pour les trois autres rotations hebdomadaires, South African Airways prévoit des départs mardi, jeudi et samedi à 18h30 pour arriver le lendemain à 1h05 à Dakar-Léopold Sédar Senghor, en repartir à 2h05 et atterrir à 6h25 aux Etats-Unis ; les vols retour quitteront Washington mercredi, vendredi et dimanche à 17h40, arriveront le lendemain à 5h50 au Sénégal pour en repartir à 6h50 et se poser à 17h15. Tous ces vols sont pour l’instant programmés par South African Airways en Airbus A340-300 ou A340-600 bi-classes. La compagnie de Star Alliance sera sans concurrence entre Accra et Washington, la capitale fédérale américaine ne disposant que d’une seule autre liaison vers l’Afrique (Addis Abeba avec Ethiopian Airlines) ; le constat est le même entre Accra et Johannesburg. Aux Etats-Unis, où elle dessert également New York-JFK, South African Airlines propose à ses clients des vols en partage de codes avec United Airlines, JetBlue Airways et Virgin America vers 50 destinations aux USA et au Canada. SAA avait évoqué depuis février une diminution de sa présence à Dakar, parlant même de supprimer complètement cette escale sur les routes vers les Etats-Unis (c’est déjà fait vers JFK), la capitale sénégalaise représentant un « trop petit marché ». Le Ghana semble avoir été finalement choisi pour l’implantation de son hub en Afrique de l’ouest.