La compagnie aérienne Korean Air a annoncé lundi avoir étendu son accord de partage de codes avec Air France à huit destinations en Europe et Afrique du nord, dont Lyon et Toulouse, et celui avec Alitalia à la route reliant leurs capitales respectives. Son retour à Nairobi n’est en revanche toujours pas d’actualité. Dans son communiqué du 1er juin 2015, la compagnie nationale de Corée du Sud précise qu’elle vend désormais sous code KE les vols opérés par Air France entre l’aéroport de Paris-CDG et Lyon ou Toulouse, ainsi que ceux vers Genève, Casablanca, Barcelone, Berlin, Düsseldorf, Madrid, Munich et Stuttgart. Les passagers de Korean Air pourront en outre accéder à deux vols quotidiens entre Paris et Marseille ou Nice, contre un seul jusque-là. Même principe avec Alitalia : les passagers de Korean Air pourront dès le 4 juin voyager sous code KE entre Seoul-Incheon et Rome-Fiumicino, un axe inauguré ce jour-là par le transporteur italien avec trois rotations hebdomadaires (quatre en octobre), Alitalia faisant déjà de même pour ses clients sur les quatre vols opérés chaque semaine par Korean Air. En outre, Bologne, Milan et Venise seront accessibles aux voyageurs sud-coréens sous code KE au départ de Rome, ainsi que Casablanca, Athènes, Barcelone, Budapest, Le Caire, Madrid et Munich. Grâce à ces accords de partage de codes élargis entre les partenaires de l’alliance SkyTeam, les passagers « ont accès à des voyages simplifiés vers des destinations à travers le monde. L’accord permet également aux membres du programme de fidélisation de Korean Air, Skypass, d’accumuler des miles sur tous les vols en partage de code », ajoute Korean Air. Elle a des accords de ce type avec 33 compagnies aériennes sur un total de 198 routes, et « continuera à rechercher des élargissements de ces partenariats afin de proposer les horaires les plus pratiques à ses passagers ». On rappellera que du 16 mai au 3 octobre 2015, Korean Air propose un deuxième vol chaque samedi entre sa base à Seoul-Incheon et l’aéroport de Paris-CDG, en plus du vol quotidien en Airbus A380. En revanche le retour envisagé de Korean Air à Nairobi n’est plus d’actualité : elle avait mis en place trois vols par semaine vers l’aéroport Jomo Kenyatta pour le 17 juillet, mais ceux-ci ont disparu du système de réservation. La compagnie avait suspendu ces vols en août 2014, quand sa partenaire d’alliance Kenya Airways avait décidé de maintenir ses liaisons vers les pays affectés par l’épidémie de virus Ebola. Les voyageurs de Corée du Sud devront donc continuer à passer par Bangkok, où ils sont pris en charge justement par Kenya Airways – ou emprunter les vols des multiples compagnies opérant dans les deux capitales.