La compagnie aérienne low cost easyJet a lancé hier sa nouvelle liaison entre Porto et Luxembourg, sa quatrième vers l’aéroport du Findel. Elle travaille d’autre part avec Airbus sur la prévision et l’élimination défaillances techniques. Depuis le 4 juin 2015, la spécialiste britannique du vol pas cher propose trois vols par semaine entre sa base à l’aéroport de Porto-Francisco de Sá Carneiro et Luxembourg-Findel, avec des départs du Portugal mardi, jeudi et dimanche à 17h40 (arrivée 21h10) et des retours à 21h40 (arrivée 23h10, durée de vol deux heures et demie). EasyJet est en concurrence avec Luxair et TAP Portugal (via sa filiale Portugalia) sur cette route, sa quatrième vers Findel après celles au départ de Lisbonne, Londres-Gatwick et Milan. La low cost a d’autre part annoncé un nouveau partenariat avec Airbus, portant sur la création d’une technologie capable de prévoir et éliminer les défaillances techniques futures. Les solutions d’Airbus pour les prévisions de maintenance comprennent à la fois les services et eSolutions qui peuvent recevoir des informations de vol en temps réel des avions, via le système de messagerie ACARS. Ces informations sont ensuite analysées et les prévisions de défaillances sont envoyées aux équipes opérationnelles des compagnies aériennes afin qu’elles puissent les utiliser pour corriger les défaillances techniques dès que l’avion atterrit ou programmer la réparation durant son circuit de maintenance routinier. Dans le cadre du projet, easyJet et Airbus étudieront des capacités de prévision améliorées en ayant recours à un recueil de données élargi provenant de la flotte mondiale en service d’A320, de la flotte d’easyJet mais aussi des analyses opérationnelles comparatives propres à Airbus. Les capacités de prévision améliorées permettraient aux compagnies aériennes et à leurs départements Ingénierie de prévoir les remplacements de pièces avant que des problèmes techniques n’apparaissent et d’identifier les possibles actions pour améliorer la performance opérationnelle de la flotte et diminuer le coût de maintenance.air-journal_easyJet drone reacteur Yann Barbaux, Directeur de l’Innovation chez Airbus, déclare dans un communiqué : « Nous sommes ravis de cette collaboration avec easyJet dans le cadre de notre initiative ‘’co-innovation’’, qui permet à Airbus de travailler conjointement et d’une manière très ouverte avec des clients ou des fournisseurs, sur des projets qui apporteront une véritable valeur ajoutée à chacune des parties ». Ian Davies, Directeur du Département Ingénierie d’easyJet, explique de son côté que « les systèmes de prévision modifient déjà notre façon d’appréhender la maintenance de nos avions. Les données obtenues nous permettent d’anticiper des problèmes potentiels avant qu’ils n’apparaissent ou de déclencher un programme de résolution avant même que l’avion n’atterrisse ». Il ajoute : « A travers cette « preuve de concept », nous souhaitons augmenter les capacités des systèmes modernes de prévision dans le but d’améliorer encore plus l’efficacité opérationnelle de notre flotte d’Airbus ». EasyJet possède la plus importante flotte de monocouloirs Airbus d’Europe et la quatrième au niveau mondial, avec 85 A320 (180 sièges) et 149 A319 (156 sièges). Depuis la livraison de son premier A319 en septembre 2003, un appareil est livré tous les 16 jours en moyenne à la compagnie. 158 avions sont actuellement en commande (troisième plus gros client d’Airbus).