La compagnie aérienne Icelandair a choisi Londres et New York comme premières destinations en avril prochain de ses deux Boeing 767-300ER, qui seront pris en leasing pour augmenter ses capacités. A partir du 15 avril 2016, la compagnie nationale islandaise déploiera tous les jours entre sa base à Reykjavik-Keflavik et l’aéroport de Londres-Heathrow un 767-300ER configuré pour accueillir 15 passagers en classe Affaires, 10 en Premium et 237 en Economie, à la place de l’habituel 757-300 (22+200). Les départs en 767 sont programmés à 7h40 (arrivée 11h45) et les retours de Grande Bretagne à 13h00 (arrivée 15h00). Icelandair propose une seconde rotation quotidienne vers Heathrow en 757-200 (départ 16h10, retour 21h10), plus six vols par semaine en 757-200 vers Gatwick cet été, face à la concurrence des low cost easyJet (Gatwick, Luton) et WOW Air (Gatwick), plus British Airways à partir du 25 octobre (Heathrow). New York-JKF bénéficiera également à la même date du 767-300ER à la place d’un 757-300 sur l’une des deux rotations quotidiennes, avec départ à 17h00 (arrivée 19h00) et retour des Etats-Unis à 20h40 (arrivée le lendemain à 6h15). L’autre vol du jour (départ 10h30, retour 14h10) est opéré actuellement en 757-200, Icelandair opérant également entre Reykjavik et Newark-Liberty en 757-200, le tout face à la seule Delta Air Lines. Les deux premiers bi-couloirs d’Icelandair remplaceront dans sa flotte autant de 757 renvoyés à leur société de leasing. Icelandair opère cette année 23 757-200 (22 places en classes Affaires, 41 en Premium et 120 en Economie) et un 757-300 (22+65+129), le PDG du groupe Bjorgolfur Johannsson rappelant en mars dernier combien « utiliser un seul type d’appareil a été économique » pour la compagnie. Mais comme il prévoit des opportunités de croissance dans les prochaines années, le choix du 767-300 s’impose car il « pourra desservir de nouveaux marchés hors d’atteinte avec la flotte actuelle », tout en ayant une maintenance et une formation des équipages similaires à celles pour le 757. Icelandair suivra le même raisonnement pour sa filiale Air Iceland, qui opère deux Bombardier Q200 et cinq Fokker 50 : ces derniers seront vendus et remplacés par trois Q400 de 76 sièges, afin de « simplifier et optimiser les opérations » de la filiale dédiée aux vols intérieurs, en même temps que réduire sa flotte – qui sera alors entièrement fournie par Bombardier. Là encore, maintenance similaire et rayon d’action étendu sont les principaux arguments du PDG d’Icelandair pour justifier cette évolution. Rappelons qu’Icelandair attend à partir de 2018 neuf Boeing 737 MAX 8 et sept 737 MAX 9 (avec des droits d’achat pour huit MAX supplémentaires).