L’aéroport de New York-LaGuardia entamera l’année prochaine un immense chantier de rénovation, qui devrait coûter 4 milliards de dollars et lui permettre d’accueillir 34 millions de passagers par an à l’horizon 2030. Comparé l’année dernière par le vice-président américain Joseph Biden à un « aéroport du tiers monde », LaGuardia a l’une des pires réputations du pays. C’est pourquoi le gouverneur de l’état Joseph Cuomo a parlé d’un futur aéroport « de niveau international pour le siècle prochain, qui fera honneur au nom de New York ». Dans les faits, quasiment tout sera rasé et reconstruit : la première phase, qui débutera au deuxième semestre 2016, inclut la destruction du Terminal Central, et sa reconstruction 200 mètres plus loin afin de dégager de l’espace pour les avions. Des halls, et des passerelles aériennes sous lesquels les avions pourront circuler, le relieront en outre aux terminaux utilisés par la compagnie aérienne Delta Air Lines dans la partie est de la plateforme (c’est elle qui sera en charge de leur rénovation). Le nouveau LaGuardia disposera en outre d’une liaison ferroviaire vers Willets Point dans le Queens (annoncée en janvier), et d’un quai pour les ferries ou des taxis nautiques. Le nouvel aéroport devrait être terminé en 2021, le budget estimé à 4 milliards de dollars devant faire l’objet d’un partenariat public-privé et créer environ 8000 emplois. Ouvert en 1939, il emploie aujourd’hui près de 12.000 personnes et sert 27 millions de passagers, ce qui en fait le vingtième aéroport du pays (et le troisième de New York derrière JFK et Newark). Dix compagnies aériennes y sont présentes, proposant environ 70 routes : Delta donc, American Airlines, United Airlines et leurs filiales respectives, les low cost Frontier, JetBlue, Southwest, Spirit et Virgin America, ainsi qu’Air Canada et WestJet. air-journal_New York LaGuardia projet aeroport2 air-journal_New York LaGuardia projet aeroport4 air-journal_New York LaGuardia projet aeroport3