De nouveaux débris métalliques, ayant pu appartenir à un avion, ont été récupérés sur une plage de la Réunion, mais aucun d’eux n’avait été mis sous scellés ce dimanche. De nouveaux débris métalliques ont été récupérés sur l’île de la Réunion dimanche, notamment une pièce en métal d'environ 10 centimètres sur 10, possédant une sorte de poignée recouverte de cuir, sur laquelle sont inscrits deux idéogrammes. Les enquêteurs n’ont pas fait de commentaires et la pièce, dont on ne sait pas si elle provient effectivement du vol MH370 de Malaysia Airlines disparu il y a seize mois, n’a pas été mise sous scellé. Les promeneurs et autres passants du littoral réunionnais scrutent désormais les moindres objets échoués sur les rives et les prélèvent dès qu’ils estiment qu’ils sont susceptibles d’avoir pu appartenir au vol MH370. « Il y a une sorte d'esprit "chasse au trésor" qui est en train de s'installer et on nous appelle pour tout et parfois n'importe quoi », a confié un proche de l’enquête. La Malaisie a de son côté officiellement demandé aux territoires et Etats proches de la Réunion de faire preuve de vigilance et de « mener une enquête plus approfondie sur les possibles débris qui arriveraient à terre, qui fourniraient des indices supplémentaires sur l’avion disparu. » Le débris d’aile, qui est vraisemblablement un flaperon de 777, long de deux mètres de long retrouvé sur une plage de la Réunion cette semaine, est arrivé hier samedi au laboratoire toulousain de la Direction générale de l’armement (DGA), chargé de l’analyser. Mais les expertises pour confirmer son origine, voire une partie de son histoire, ne commenceront qu’à partir de mercredi, après l’arrivée d’experts malaisiens et de Boeing notamment. Le reste de la valise retrouvé le même jour à proximité de cette pièce métallique à la Réunion, sera  examiné quant à lui à Cergy-Pontoise,