Un pilote et trois autres membres de l’équipage navigant d’un vol d’airBaltic ont échoué à un test d’alcoolémie surprise alors qu’ils s’apprêtaient à opérer un vol entre Oslo et la Crète. Ils ont été mis à pied.

Un tribunal norvégien de district avait ordonné qu’un pilote letton et les trois autres membres d’équipage d’un vol airBaltic à destination de la Crète soient maintenus en détention jusqu'à leur procès, après que tous les quatre ont été posté  positifs à des contrôles d’alcoolémie juste avant un vol international. En dépit d’une limite  autorisée de 0,2 mg d’alcool par litre de sang pour piloter un avion en Norvège, le commandant de bord de ce vol avec un nombre de passagers non indiqué, a été contrôlé avec le double, soit 0,4 mg/l. Mais il y avait pis encore. Le co-pilote, 38 ans, avait quant à lui abusé un peu plus de  la bibine avec un taux se situant à 1,2 mg/l au moment du contrôle, soit 6 fois plus que la limite autorisée. On ne connaît pas les taux pour les deux hôtesses de l’air également contrôlées positives, mais le groupe a déclaré avoir « bu de l’alcool fort, pas de bière », la nuit avant leur décollage à 5h45 heure locale de l'aéroport Gardermoen d’Oslo. Le commandant de bord, qui a plaidé coupable avec un taux de 0,4 mg/l, a confié que c’était une « une erreur qui avait ruiné l'avenir de sa famille ».

Les deux pilotes ont fait appel de la décision, la justice les ayant placé en détention provisoire durant deux semaines avant leur procès, le tribunal invoquant quant à lui, « un risque évident pour les deux hommes de ne pas comparaître durant leur procès ».

Un porte-parole d’airBaltic a réitéré leur politique de tolérance zéro au regard de la consommation d’alcool par son personnel navigant. Les quatre navigants ayant échoué aux test ont été mis à pied, a averti la compagnie lettonne.